Cyberadministration

Schaffhouse livre les extraits du registre des poursuites via la blockchain

L'application de cyberadministration du canton de Schaffhouse s'agrémente d’un service de demande d’extrait du registre des poursuites basé sur la blockchain. Le service est développé par la start-up suisse Procivis, qui se repose sur l’infrastructure de Swisscom et La Poste.

Basée sur la blockchain de Swisscom et de La Poste Suisse, l’application eID+ de la start-up suisse Procivis donne accès à différents services administratifs. (Source: Procivis)
Basée sur la blockchain de Swisscom et de La Poste Suisse, l’application eID+ de la start-up suisse Procivis donne accès à différents services administratifs. (Source: Procivis)

A Schaffhouse, la blockchain vient accélérer le processus de demande d’un extrait du registre des poursuites. Dans le cadre d’un projet pilote, les habitants du canton alémanique pourront demander cet extrait depuis leur smartphone, à l’aide de l’application eID+ de la start-up suisse Procivis, spécialisée dans le domaine de la cyberadministration. Donnant déjà accès à différents services administratifs (tels que le contrôle des habitants), l’application fait appel à l’infrastructure blockchain de Swisscom et La Poste, dont le développement a été annoncé voici bientôt deux ans. Le canton de Schaffhouse est la première administration publique à recourir à cette infrastructure, après des entreprises privées telles que Daura ou Energie Wasser Bern.

Les habitants qui demanderont un extrait du registre des poursuites via l’app eID+ le recevront au format PDF, sans frais supplémentaires et avec vérifiabilité en ligne garantie pour les tiers, précise Swisscom dans son communiqué. Le géant bleu précise que le service fonctionne comme un livre de compte numérique: «Les transactions peuvent être consultées et vérifiées en temps réel par tous les partenaires de manière confidentielle.»

Procivis et Swisscom ont en outre conclu un partenariat stratégique en vue de proposer davantage de prestations e-government basées sur la blockchain. Si le projet pilote s’avère convaincant, le canton de Schaffhouse a manifesté son intérêt d’intégrer à l’application eID+ d’autres certificats officiels, par exemple les attestations de domicile.

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