Equipements connectés

Trois défis de l’ambient computing

Dérivé de l’Internet des objets, l’ambient computing a pour ambition de transformer nos environnements en espaces intelligents par la magie des équipements connectés. Plusieurs défis doivent être relevés pour cette vision: permettre que les objets connectés opèrent ensemble sans effort, développer des concepts d’IA adaptés et à même d’opérer directement sur ces dispositifs, et s’assurer que ces objets offrent des modes d’interaction intuitifs et non-envahissants pour leurs utilisateurs.

(Source: R Architecture sur Unsplash)
(Source: R Architecture sur Unsplash)

Dérivé de l’Internet des objets, l’ambient computing a pour ambition de transformer nos environnements en espaces intelligents par la magie des équipements connectés. ICTjournal se penche sur trois défis à relever pour cette vision: permettre que les objets connectés opèrent ensemble sans effort, développer des concepts d’IA adaptés et à même d’opérer directement sur ces dispositifs, et s’assurer que ces objets offrent des modes d’interaction intuitifs et non-envahissants pour leurs utilisateurs.

Lentement, mais sûrement l’Internet des objets progresse. A chaque édition du CES de Las Vegas, de nouveaux appareils arrivent sur le marché pour rendre la maison plus smart, sans oublier les développements autour des smart cities et autres smart factories. Selon IoT Analytics, plus de 27  milliards d’objets échangeront des données à l’horizon 2025. Nombre de ces équipements sont dépourvus d’écrans et agissent de manière discrète avec leur environnement, dans ce que les fournisseurs appellent aujourd’hui l’ambient computing. 
A la convergence de cette informatique ubiquitaire et des préoccupations de soin et de prévention, le domaine de l’ambient assisted living est particulièrement dynamique. L’idée étant d’équiper des lieux désignés de dispositifs veillant sur les personnes fragiles mais aussi d’étendre le champ d’action des structures de soin via ces mêmes dispositifs, à l'instar de la lampe connectée Nobi, des appareils anti-chute des patients de Qumea ou de l'app de suivi du sommeil Sleepiz.

Ce dossier d'ICTjournal aborde trois des défis que cette informatique diffuse doit relever si elle entend directement l’expérience promise d’une intelligence ambiante.

Interopérabilité machine-machine. A moins de s’assurer que tous les équipements appartiennent à l’écosystème d’un même fournisseur, leur intégration est souvent impossible ou si laborieuse que l’expérience en souffre. On attend donc beaucoup du protocole Matter lancé il y a quelques mois et soutenu, une fois n’est pas coutume, par la quasi-totalité des fabricants.

Intelligence embarquée. Qu’il s’agisse d’analyser les données captées ou de comprendre des instructions vocales, les capacités de nombreux dispositifs ambiants reposent sur l’intelligence artificielle. Pour des raisons de performance, de protection des données ou encore d’énergie, le recours à une IA hébergée dans le cloud n’est pas envisageable. C’est ce qui explique le développement de technologies IA «miniatures» à même d’opérer directement sur l’appareil: le TinyML.

Interaction homme-machine. Interagir au quotidien avec de multiples dispositifs sans écran n’est pas chose aisée. Pour offrir une expérience aussi intuitive et apaisée que possible aux utilisateurs, des développements en IA cherchent à anticiper leurs besoins non-formulés. Dans une autre voie complémentaire, la conception de «technologies calmes» se soucie que les dispositifs ne s’accaparent pas toute l’attention des utilisateurs.

>> Notre dossier complet sur l'ambient computing

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