Réalité augmentée et IA pour favoriser l'insertion professionnelle d’apprentis suisses
Pour favoriser l'insertion professionnelle de jeunes présentant des troubles cognitifs ou psychiques, la HES-SO Valais-Wallis et l’Orif développent une application de réalité augmentée qui puise également dans le machine learning.
Un projet Innosuisse piloté depuis le Valais puise dans la réalité augmentée et l'intelligence artificielle afin de favoriser l'insertion professionnelle de jeunes présentant des troubles cognitifs ou psychiques. Doté d’un budget de 340'000 francs pour une durée de deux ans, ce projet est mené par la HES-SO Valais-Wallis en collaboration avec l’Orif (Organisation Romande d’Intégration et de Formation professionnelle).
L'application s’adresse à des jeunes qui rencontrent des difficultés d'apprentissage mais également à des adultes en reconversion. «L’application est facile à intégrer et son côté ludique n’est pas à négliger dans le succès qu’elle rencontre auprès de nos jeunes apprentis», explique Eric Morand, directeur de l’Orif Sion. L'outil est développé pour la formation aux métiers de la construction. Un apprenti carreleur, par exemple, apprendra à placer le carrelage dans un environnement virtuel, puis réel via la réalité augmentée. L’objectif de cette application est aussi de proposer un outil de suivi personnalisé aux maîtres socio-professionnels. Des capacités de machine learning permettront de suggérer des exercices plus ou moins difficiles selon les résultats des exercices effectués précédemment. Selon le communiqué de la HES-SO Valais-Wallis, cette approche améliore l’efficacité du dispositif pédagogique sur plusieurs points: l’attention, la motivation, l’autonomie, le retour d’information, la consolidation ou l’adaptation de l’aide au niveau de l’acquisition de l’apprenant.
Le projet a pour l’heure une portée romande et sera ensuite développé à l’échelle nationale.
