Atos et IBM s’engagent à atteindre la neutralité carbone
Atos et IBM ont tour à tour communiqué sur leurs engagements écologiques. Objectif neutralité carbone d’ici 2028 pour le groupe français, et d’ici 2030 pour la firme américaine.
A l’instar des leaders du cloud, Atos et IBM s’engagent à réduire leur impact sur l’environnement. Du côté de la multinationale française, l’ambition consiste à atteindre «zéro émission nette (neutralité carbone) d’ici 2028. Tout d’abord en réduisant de 50% les émissions mondiales de carbone «sous son contrôle et son influence» d'ici 2025. Puis en compensant toutes ses émissions résiduelles à l’horizon 2028.
Atos a donc relevé ses ambitions par rapport à son annonce de juin 2020, qui tablait sur une neutralité carbone d’ici 2035. Un changement d’agenda que le groupe explique par le succès de ses plans de décarbonation. Au niveau de ses datacenters, Atos déclare que leur consommation mondiale a diminué de 15% en 2020 par rapport à 2019. En outre, 55% de ses centres de calcul sont aujourd'hui alimentés par des sources d’énergie décarbonées. Le groupe français, qui précise avoir introduit des critères de décarbonation systématique au sein de sa chaîne d'approvisionnement, travaille aussi sur l'efficacité énergétique de ses produits et solutions.
Vers moins d'émissions de CO2 pour IBM
Du côté d’IBM, l’objectif est d'atteindre la neutralité carbone d’ici 2030. Selon son communiqué, Big Blue compte y parvenir en réduisant d'ici 2025 ses émissions de gaz à effet de serre de 65% (par rapport à 2010). Il s’agira également de diminuer ses émissions résiduelles. Le fournisseur américain veut aussi éliminer les émissions de CO2 «dans une quantité égale ou supérieure au niveau des émissions résiduelles», à l’aide de différentes technologies capables de capturer le carbone. IBM compte également s’alimenter toujours plus à partir d’énergies décarbonées. L'objectif est que celles-ci représentent 75% des ses sources d'électricité d’ici 2025 et 90% d’ici 2030.
Les géants de la tech rivalisent d’ambition écologique. Les idées ne manquent pas, par exemple, pour réduire l’empreinte carbone des datacenters. Données et principes de développement applicatif peuvent aussi participer à minimiser les émissions de CO2. Pour en savoir plus, lire notre récent dossier consacré à la Green IT.
