Mobilité

Des abribus connectés pourraient voir le jour à Genève

Les Transports publics genevois (TPG) ont dévoilé leur projet de distributeur automatique de titres de transport connecté, qui porte sur la dématérialisation du processus d’achat de billets, l’observation climatique et le comptage des voyageurs.

Un prototype actuellement présenté à l’agence de Lancy-Pont-Rouge. (Source: TPG)
Un prototype actuellement présenté à l’agence de Lancy-Pont-Rouge. (Source: TPG)

Les Transports publics genevois (TPG) expérimentent un nouveau concept d’abribus connecté, capable d’observer les conditions climatiques ou encore d’anticiper le nombre de voyageurs présents. Un prototype de ce distributeur de tickets est actuellement présenté au public à l’agence des TPG de Lancy-Pont-Rouge, inaugurée en décembre 2019. «Les Transports publics genevois comptent actuellement plus de 900 arrêts sur leur réseau. Cela représente autant d’opportunités d’entrer en contact direct avec leurs clients, d’où l’intérêt de réfléchir au devenir de ce mobilier urbain», explique l’entreprise.

Disparition du billet en papier

Le futur distributeur automatique de titres de transport n’imprimera plus de billets et n’acceptera plus de monnaie en liquide. Il faudra utiliser à la place une carte de paiement sans contact utilisant la technologie NFC afin d’acheter son ticket. Le backend du système de vente et de l’application de contrôle sera alors en mesure de contrôler si le paiement a bien été effectué.

Capteurs météorologiques

Des capteurs, développés en collaboration avec la Haute école du paysage, d'ingénierie et d'architecture de Genève (HEPIA), pourront observer les conditions climatiques en temps réel, et informer les usagers en cas d’air trop chaud ou trop pollué. La récolte des données est quant à telle menée en collaboration avec le canton. Plusieurs capteurs, qui mesurent notamment la température, l’humidité ou la concentration de dioxyde de carbone, sont déjà installés dans le centre-ville de la ville de Genève.

Identifier les voyageurs

Enfin, l’arrêt connecté des TPG est capable de détecter, identifier et compter en temps réel le type de voyageurs présents. Seules les formes sont enregistrées, et non pas les visages. Cette solution qui carbure au deep learning et mise en place en collaboration avec un laboratoire de recherche de l’HEPIA, permettra d’avertir un conducteur de la présence de voyageurs nécessitant une aide particulière, comme les personne à mobilité réduite par exemple. «Ces données pourraient aussi être utiles pour déterminer l’offre optimale à mettre en place sur le réseau des tpg, compte tenu du flux de voyageurs identifiés», souligne la régie genevoise.

Le projet, encore au stade de proof of concept, s’inscrit dans la deuxième étape du projet d’innovation des services de mobilité initié l’an dernier par les TPG. La première étape avait vu le développement de nouvelles fonctionnalités telles que la réalité augmentée ou le guidage par GPS pour trouver un arrêt et qui pourraient notamment se retrouver dans l’application mobile tpgPreview, lancée en décembre 2019.

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