Mobilité

Comme le cloud, la vignette automobile sera hybride

Dès 2022, les automobilistes suisses pourront choisir entre la vignette traditionnelle à coller au pare-brise ou la vignette électronique, basée sur la reconnaissance vidéo des plaques d’immatriculations.

(Source: admin.ch)
(Source: admin.ch)

Le Conseil fédéral a transmis au parlement un projet de loi pour donner dès 2022 le choix entre une vignette auto électronique et l’autocollant à placer chaque année sur le pare-brise. Le système de contrôle électronique est basé sur des images vidéo pour la reconnaissance des plaques d'immatriculation. Introduite en 1985, la vignette autocollante ne disparaîtra donc pas complètement.

Ceux qui souhaitent opter pour une vignette électronique devront enregistrer la plaque d’immatriculation de leur véhicule dans le système par l'intermédiaire d'une application Internet. Une réalité que connaissent déjà plusieurs pays européens, comme la Hongrie ou la Roumanie.

Lors de la consultation, des voix avaient critiqué le projet initial qui voulait totalement renoncer à la vignette autocollante. Les opposants se sont dits sceptiques quant à la protection efficace des données. En outre, ils estiment que les coûts d’investissement dans un système de contrôle basé sur des images vidéos serait disproportionné pour le prélèvement d’une redevance annuelle forfaitaire simple.

Cependant, lorsque la part des vignettes autocollantes vendues sera inférieure à 10% du total des vignettes, elles ne seront plus disponibles. Cela ne fait pas sens de continuer d’un point de vue économique et écologique, estime le Conseil fédéral.

La vignette autocollante continuera à être vendue en Suisse et à la frontière. À l’étranger en revanche, seule l’enregistrement électronique sera possible. Actuellement, quelque 6,5 millions de vignettes sont vendues dans notre pays.

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