Cybersanté

L’Hôpital du Jura teste l’identification par reconnaissance des veines des doigts

L’Hôpital du Jura va tester BioLocker, un scanner biométrique 3D développé par Global ID, une start-up de l’EPFL. Cette solution doit permettre de sécuriser les données des patients ainsi que l’accès aux postes de travail.

La reconnaissance doit pouvoir se faire même en portant des gants chirurgicaux. (source: Gloabl ID)
La reconnaissance doit pouvoir se faire même en portant des gants chirurgicaux. (source: Gloabl ID)

Pour mener à bien E-Health, le projet de numérisation du système de santé suisse qui doit être mis en place d’ici 2020, la Confédération a imposé diverses mesures aux hôpitaux. Parmi elles, la mise en place d’une technologie d’authentification à double facteurs pour accéder aux données des patients.

Après s’être associé aux autres établissements hospitaliers romands pour rechercher des solutions communes, l’Hôpital du Jura a annoncé tester et mettre en place BioLocker, un système d’identification biométrique développé par la start-up de l’EPFL Global ID.

La technologie développée par Global ID consiste en un scanner biométrique qui s’appuie sur la reconnaissance des veines des doigts. Les capteurs de l’appareil créent une modélisation 3D qui sert ensuite à identifier les patients ou le personnel. Afin de garantir la confidentialité des données, celles-ci sont cryptées afin d’empêcher toute utilisation suite à un vol par exemple.

Selon Gianni Imbriani, chef du service informatique de l'Hôpital du Jura, cette solution a été sélectionnée car elle répond à plusieurs critères stricts, à savoir une sécurisation des accès aux postes de travail et des données des patients. Seuls ces derniers doivent pouvoir décider ce qu’ils partagent avec le corps médical. Côté personnel, la reconnaissance de l’identité doit pouvoir se faire même en présence de gants chirurgicaux. Enfin, l’accès au matériel de l’hôpital et des données des patients ne doit être accordé qu’aux personnes habilités.

BioLocker sera installé mi-mai dans l’Hôpital du Jura pour être testé. Il est prévu de réduire la taille de l’appareil d’ici trois mois afin de permettre un usage mobile.

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