Le CIO du Valais prend la présidence de la Conférence suisse de l'informatique des groupes latins
La Conférence suisse de l'informatique des groupes latins annonce la nomination de Philippe Hatt à la présidence de l'organisation. Le délégué aux questions informatiques du canton du Valais remplace son homologue vaudois Patrick Amaru.
Délégué aux questions informatiques du canton du Valais, Philippe Hatt est nommé au poste de président de la Conférence Suisse sur l’Informatique des cantons latins (CSIL). Ce groupement fait partie de la Conférence suisse sur l'informatique (CSI), une organisation nationale composée des responsables informatiques des administrations publiques, du gouvernement fédéral, des cantons, des communes et de la Principauté du Liechtenstein. En raison d'une présidence tournante d'un mandat de deux ans, Philippe Hatt succède à son homologue vaudois Patrick Amaru.
Après une formation de programmeur, d’analyste et de chef de projets à Berne en 1982, Philippe Hatt devient chef de projets pour les applications financières et de gestion des RH chez AluSuisse à Sierre. Après cette expérience de quatre ans, il est nommé, jusqu’en 1992, directeur information de la société Avec Informatique. Il poursuit ensuite sa carrière comme chef de la section Info Centre à l’Office fédéral de l’informatique pendant cinq ans. En 1997, il s’oriente comme chef de la formation informatique, du conseil PC et des services centraux toujours à l’Office fédéral de l’informatique. Dès juin 1999, il endosse le rôle de Délégué aux questions informatiques du canton du Valais. En parallèle, il prend la direction du Service cantonal de l’informatique du Valais pendant plus de douze ans. Depuis 2013, le responsable IT du Valais est membre du comité directeur de la CSI.
Créée en 1975, la Conférence suisse sur l'informatique veut promouvoir la coopération dans le domaine des TIC. «L'échange d'informations, d'expériences et de progiciels permet aux organismes étatiques d’éviter des investissements redondants. Par ses actions concrètes, la CSI coordonne la création de plateformes pour la gestion de systèmes d’information avec un impact positif en termes de diminution des coûts répétitifs et de mutualisation des connaissances», précise le communiqué. Pour le traitement des tâches attribuées, la CSI se scinde en quatre groupes distincts: le groupe latin, celui de Suisse orientale et de Suisse centrale ainsi qu'une section dite Nord-ouest, indique Grégoire Hernan, vice-directeur de l’Office technique de la CSI.
