Questions autour du retour de l’informatique vaudoise en ses terres
L’Etat de Vaud reprend des mains de la société bernoise Bedag le contrôle de l’informatique cantonale en août prochain, ordinateurs et logiciels compris. Or, si l’échéance se rapproche dangereusement, il subsiste un certain nombre d’incertitudes et de points fragiles dans ce qui constitue le plus grand transfert de son histoire à ce jour. Inquiétude, méfiance et insatisfactions réciproques de L'Etat et de la société bernoise donnent aux préparatifs un petit air de règlement de comptes qui n’est pas pour apaiser les esprits, chacune des deux parties accusant l’autre d’être responsable de la situation actuelle. Tel est, en substance, le ton de l’article du 24 Heures paru hier à ce sujet.
Sans entrer dans la polémique, signalons qu’à l’heure actuelle demeurent quelques inconnues, à moins de six mois du transfert de Bedag à l’Etat de Vaud. Parmi celles-ci, le nombre d’informaticiens qui, en charge actuellement des ordinateurs de l’Etat pour Bedag, seront réengagés par l’Etat dès le mois d’août. Au chapitre des difficultés potentielles, signalons le contexte encore tendu au sein de la Direction des systèmes d’information du Canton suite à la crise ouverte de 2008 durant laquelle François Marthaler, Chef du département des infrastructures, avait été rudement mis à mal. Et relevons tout de même que ce transfert de compétences conséquent ne bénéficiera d’aucun budget supplémentaire, et qu'il devra au contraire permettre à l’Etat de Vaud de faire des économies par rapport à ce qu’aurait représenté la facture de Bedag.
C’est dire si cette opération nécessite l’expérience technique et cantonale de Francis Randin, déjà connu pour avoir notamment remis l’informatique de l’Etat sur ses pieds une première fois entre 1997 et 2000 et pour avoir contribué notablement à redresser les finances du Canton durant les huit ans où il a exercé la charge de Directeur des finances de l’Etat de Vaud.
Kommentare
« Plus