Nouveau plan directeur de la Confédération en matière de TIC

A la suite des nouvelles conditions-cadres fixées en fin d’année dernière par le Conseil fédéral pour la gestion et le pilotage des TIC (voir news en lien), le Conseil fédéral a publié hier sa nouvelle stratégie en matière de TIC ainsi qu’un plan directeur fixant les objectifs à atteindre en 2012 et 2013.

Centralisation, harmonisation

Le document adopté vise à concrétiser la stratégie générale du Conseil fédéral pour une société de l’information en Suisse, notamment sa stratégie en matière de cyberadministration, et à définir des directives relatives à l’utilisation et au développement des TIC de l’administration fédérale. Elle définit aussi bien une série de principes contraignants qu’une série de grands axes prioritaires.

Cette stratégie s’appuie sur une vision en quatre points: approche ciblée et contrôle des coûts; fiabilité, orientation client et modernité; Performance et économicité; Cyberadministration. Elle comporte différents axes stratégiques qui mettent en exergue la nécessite d’une plus grande centralisation et harmonisation aussi bien des services et que des données au sein de l’administration.

Plan directeur en 13 points

Cette stratégie est désormais accompagnée d’un plan directeur en 13 points, qui fixe des délais et des responsabilités claires pour les objectifs à atteindre en 2012 et 2013. Reflétant le souhait de centralisation émis par le Conseil fédéral, la grande majorité des responsabilités incombe désormais à l’UPIC (Unité de pilotage informatique de la Confédération). Parmi les premiers jalons à atteindre, l’UPIC doit ainsi élaborer un concept «Services standard TIC» au premier trimestre 2012, un concept «Pilotage et gestion des TIC au niveau fédéral» au 2e trimestre, et un concept «Contrôle de gestion stratégique en matière de TIC» au 3e trimestre.

Il aura également pour mission de se pencher sur la gestion des identités et des accès, sur les services de transport de données acquis en externe, sur le concept de réseau de centres de données fédérés, ou encore  d’examiner les organes TIC existants au niveau fédéral avant de décider de les reconduire ou de les supprimer.