Une entreprise suisse sur cinq dédommage les coûts IT des télétravailleurs
Selon une étude d’UBS, la crise pandémique a fait des entreprises suisses des adeptes du télétravail. Elles sont toutefois encore une minorité à accorder aux employés des dédommagements en la matière.
En Suisse, la crise a changé les mentalités en matière de télétravail. UBS y consacre une partie de son dernier sondage annuel sur les salaires. Il en ressort qu’un peu plus de la moitié des employés des 325 entreprises, associations patronales et salariales interrogées ont eu recours au travail à distance durant la première vague de la pandémie de Covid. Au moment du sondage, entre le 14 septembre et le 7 octobre 2020, un quart du personnel travaillait encore à domicile. C’est quatre fois plus qu’avant la pandémie.
Les entreprises ont globalement pris goût à ce mode de collaboration ou, du moins, n'ont rien contre. Car seul un dixième souhaite le réduire au taux pré-pandémique, tandis que près de la moitié compte continuer à développer leur offre en la matière.
Le télétravail a donc toujours plus la cote mais la plupart des entreprises ne contribue pas aux coûts qu’il génère. Elles sont tout de même un cinquième à le faire. Parmi ces dernières, la plupart aide les employés à investir dans les logiciels et le hardware. Près de la moitié le font pour du matériel de bureau. En revanche, une part minime des firmes accordent des dédommagements en matière de loyer ou d’abonnements telco. A noter que les entreprises du secteur tertiaire sont celles qui dédommagent le plus fréquemment leurs employés à domicile.
