Politique

Les priorités numériques des candidats aux élections fédérales

Swico publie son «Baromètre Numérique 2019», qui mesure l’affinité numérique des candidats aux prochaines élections fédérales. Les résultats indiquent notamment dans quelle mesure les partis souhaitent accélérer la transition numérique. En outre, les nouveaux candidats ont plus d’affinité au numérique.

(Source: Beatrice Devenes)
(Source: Beatrice Devenes)

L'association faîtière Swico publie les résultats de son «Baromètre Numérique 2019», basés sur les réponses récoltées jusqu'au 9 septembre. Issue d’une collaboration avec la plateforme d’aide au vote Smartvote.ch, la Haute école spécialisée bernoise BFH, ainsi qu’avec les universités de Zurich et Genève, cette initiative a été lancée fin juin avec l’objectif de faire connaître plus précisément les positions des candidats aux prochaines élections fédérales sur des questions liées à la transformation digitale.

Parmi les quelque 4600 candidats qui se présentent pour un siège à Berne, 828 ont participé au sondage, soit 18%. Ils ont notamment indiqué l’importance accordée au besoin d’accélérer la transition numérique dans plusieurs domaines. Les différents domaines sont jugés de manière très divergente selon les partis. Ainsi, les Verts comptent dans leur rang la proportion la plus élevée de participants à l’enquête qui souhaitent passer à la vitesse supérieure en matière d'ouverture des données de l’Etat (open government data), ainsi que pour la récolte électronique de signatures et la désignation d’un responsable fédéral de la transition numérique. Les candidats du PLR sont de leur côté les plus favorables à donner un coup d'accélérateur au chantier de la cyberadministration, de même qu’au déploiement d’outils d’aide de prise de décisions gouvernementales assistée par l’IA. Le PDC se montre le plus favorable à des progrès plus rapide en matière de cybersanté, alors que les Vert'libéraux sont ceux qui souhaitant le plus accélérer la mise en place de l'identité numérique (e-ID). L’UDC se distingue comme le parti le moins favorable à une accélération de la digitalisation dans les sept domaines mentionnés.

Attitude globalement positive face à la transition numérique

En outre, ce baromètre numérique indique que globalement, les partis ont une attitude positive face à la transition numérique de la société. Les participants aux questionnaire perçoivent en effet davantage les opportunités que les risques. Le PLR étant le parti le plus positif, tandis que les Verts perçoivent le plus les risques. «Au sein de tous les partis, les majorités sont d’accord avec les affirmations selon lesquelles le passage au numérique assure la prospérité, favorise la compatibilité entre vie de famille et travail et améliore la qualité du travail», résument les auteurs de l’enquête.

Les nouveaux candidats ont plus d’affinité au numérique

Parmi les participants à l'enquête, il apparaît que les nouveaux candidats ont davantage d’affinité au numérique que ceux qui se présentent pour une réélection. Deux nouveaux candidats obtiennent le score d’affinité le plus élevé, Severin Pflüger (PLR, Zurich) et Cédric Schmid (PLR, Zoug). Ils devancent Lukas Stiefel (Jeunes Vert'libéraux, Zurich). Un candidat romand se hisse dans le top 10, il s'agit de Darius Azarpey (Jeunes Libéraux-Radicaux, Genève). Parmi les candidats sortant, ceux

qui ont le plus d’affinité au numérique sont Jürg Grossen (Vert'libéraux, Berne), Franz Grüter (UDC, Lucerne, président du conseil d'administration de Green Datacenter) et Marcel Dobler (PLR, Saint-Gall, fondateur de Digitec et président d’ICTswitzerland).

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