La firme suisse Beekeeper passe en mains françaises
L’entreprise française de logiciels Lumapps prend la majorité de la spin-off de l’EPFZ, Beekeeper. Cette opération donne naissance à une licorne, l'unité issue de la fusion étant valorisée à plus d’un milliard de dollars.
Le fournisseur français de logiciels professionnels Lumapps reprend la spin-off de l’EPFZ , Beekeeper. Officiellement présentée comme une fusion, la majorité du capital du nouveau groupe Lumapps revient à Lumapps et aux fonds gérés par Bridgepoint, un investisseur londonien en capital-investissement, confirme Beekeeper à la rédaction. Les marques Lumapps et Beekeeper continueront toutefois d’exister. Le montant de la transaction n’a pas été communiqué.
La direction du nouvel ensemble sera assurée par un comité exécutif composé du CEO de Lumapps, Sébastien Ricard, du CEO de Beekeeper, Cris Grossmann et d’Élie Mélois, CTO de Lumapps, précise encore Beekeeper à la rédaction. Le siège social du groupe commun sera situé à Lyon. Les bureaux suisses de Beekeeper resteront quant à eux ouverts, selon le fournisseur zurichois.
La transaction attribue une valeur de plus d’un milliard de dollars à la nouvelle entreprise, faisant d’elle une licorne et le premier hub collaboratif pour employés intégrant l’intelligence artificielle, selon Lumapps. L’accord devrait être finalisé en juillet.
La plateforme combinée de productivité et de communication comptera plus de sept millions d’utilisateurs dans plus de 2’000 entreprises. La nouvelle société, avec une équipe mondiale de plus de 600 employés, vise à «allier l’ingénierie suisse à une portée mondiale» pour créer une technologie moderne pour les lieux de travail «made in Europe», précise le communiqué.
Cette fusion vise à rassembler les compétences des deux partenaires: Lumapps apporte son expertise en solutions intranet pour les équipes de bureau, tandis que Beekeeper complète avec des solutions de communication mobiles pour les employés de terrain. Ensemble, les deux entreprises souhaitent créer de nouvelles opportunités en matière d’intégration de l’IA, de distribution et d’innovation. La nouvelle entité vise 100 millions d’utilisateurs d’ici 2030.
