Kosmix n’est pas Google

| Mise à jour
par bettina.tschumi@ictjournal.ch
Kosmix, une start-up de Silicon Valley, est généralement perçue comme une future concurrente potentielle du moteur de recherches de Google. Or, si Kosmix est bel et bien un moteur de recherches et que, comme sa grande sœur, elle vit aussi des revenus de la publicité en ligne, la comparaison s’arrête là. En effet, selon un article du New York Times, si Google référence ses résultats par fréquence de citations et par degré de nouveauté, Kosmix va bien plus loin dans sa démarche, et réunit un faisceau d’informations, de sources et de liens opportuns, presque à la manière d’un éditeur humain. On est plus proches du fonctionnement encyclopédique multimédia que du référencement classique. Sur le plan technologique, Kosmix n’est pas la première entreprise qui agrège des contenus provenant d’une foule de sources diverses. Non, ce qui la différencie tient à l’immense taxonomie (près de 5 millions de catégories thématiques) qu’elle a créée, et aux interconnexions qui lient ces catégories entre elles – un facteur déterminant qui permet d’organiser leur présentation et de rendre adéquats les contenus du résultat d'une recherche. Faites le test sur le site de Kosmix en en tapant, par exemple, «Lausanne»: vous obtiendrez une information catégorisée allant des informations générales aux suggestions de shopping, dans tous les formats, du texte à la vidéo en passant par des fichiers audio - le tout affiché sur la même page. Et sous la rubrique «Meehive» - une application lancée la semaine dernière par la société -, on trouve même une ébauche de service de news… automatique ! Décidément, le monde des médias est en pleine révolution.

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