Interventions à risque et algorithmes

Les gilets connectés de cette firme romande ne font pas que parer les balles

Spin-off de l’entreprise vaudoise Fischer Connectors, la start-up IoT Wearin’ fabrique des gilets pare-balle truffés de capteurs qui, par le biais d’algorithmes, permettent de renforcer la sécurité et l'efficacité des policiers, pompiers ou secouristes. Mais aussi, depuis peu, celles des convoyeurs de fonds de l'entreprise valaisanne SOS Cash & Value.

Les convoyeurs de fonds de l'entreprise valaisanne SOS Cash & Value portent désormais des gilets pare-balle connectés, fabriqués par la firme vaudoise Wearin’. (Source: DR)
Les convoyeurs de fonds de l'entreprise valaisanne SOS Cash & Value portent désormais des gilets pare-balle connectés, fabriqués par la firme vaudoise Wearin’. (Source: DR)

Les convoyeurs de fonds de l'entreprise valaisanne SOS Cash & Value portent désormais des gilets pare-balles connectés. Une «première mondiale», selon leur fabricant Wearin’. Spécialisée dans les technologies IoT, cette start-up vaudoise truffe ses équipements high-tech de capteurs environnementaux et biométriques, avec l’objectif de renforcer la sécurité et l'efficacité des équipes sur le terrain.

Les gilets de Wearin’ sont en communication permanente avec le centre de surveillance du siège de l'entreprise, à Vernayaz (Valais). La situation sur le terrain peut être suivie en temps réel grâce via le tableau de bord de la plateforme fournie par Wearin', qui est intégrée au système d'alerte de la centrale. Les données des capteurs sont affichées en temps réel, grâce à des algorithmes corrélant la biométrie, le mouvement, l'accélération et la localisation, à la fois non loin du véhicule blindé et à l'intérieur de celui-ci. Lorsque le système identifie une anomalie, une alarme est immédiatement déclenchée. Il peut s’agir de la chute d'un agent de sécurité ou encore de la détection d’un stress généré par un événement tel que l'attaque d'un fourgon. Grâce à ce système, les superviseurs de SOS Cash & Value peuvent décider des mesures et procédures appropriées pour protéger la zone et intervenir avec la police et les services d'urgence, est-il expliqué dans le communiqué. Sur son site web, Wearin’ souligne que ses algorithmes de Wearin utilisent l'apprentissage automatique pour détecter les dangers immédiats et prévenir les risques potentiels.

Chiffrement de bout en bout

Les technologies de la start-up, testée avec succès à l’échelle européenne en mai 2022, sont plus généralement destinées aux organisations dont le personnel est appelé à coordonner des activités et interventions à risque. Dont la police, les pompiers ou encore les secouristes. «Notre technologie IoT est unique tant par son ingéniosité que par son intégrabilité et sa modularité, détaille Alvaro Goncalves, Directeur Technique de Wearin’. Nous la mettons en place clés en main, de bout en bout sur deux plateformes qui communiquent en permanence entre elles.» La firme met en outre en avant l'aspect de la sécurité des données traitées par sa solution, qui fait appel à un chiffrement de bout en bout.

Fondée en 2019, Wearin’ est une spin-off de Fischer Connectors. Les deux entités composent aujourd'hui le groupe Conextivity, qui se positionne dans la gestion et l'harmonisation des flux de puissance et de données, depuis les capteurs et les appareils jusqu'au cloud et l’intelligence artificielle. Basé à Saint-Prex (Vaud), le groupe revendique un effectif de 600 collaborateurs dans le monde, quatre centres de R&D et six sites de production.

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