Le Conseil national veut pouvoir siéger virtuellement
Le Parlement doit pouvoir siéger virtuellement dans les futures situations d'urgence et exercer plus d'influence qu'au début de la pandémie. Le Conseil national a approuvé les propositions en ce sens de sa Commission des institutions politiques.

Le Parlement fédéral devrait à l'avenir pouvoir tenir des sessions en ligne. En outre, le Parlement devrait pouvoir exercer plus d'influence dans les situations de crise que ce n'était le cas au début de la pandémie. Le Conseil national a adopté trois projets de loi en lien avec ces thèmes, quasiment à l'unanimité (une seule voix contre).
Les nouvelles règles ont pour toile de fond les événements survenus au début de la pandémie de coronavirus au printemps 2020. A l'époque, la session de printemps du Parlement fédéral avait été interrompue et les activités des commissions temporairement restreintes.
Si les parlementaires ne peuvent pas se réunir physiquement, ils devront à l'avenir pouvoir siéger virtuellement. En cas d'événements ne concernant que certaines régions, par exemple en cas de catastrophe naturelle, il sera possible de connecter virtuellement certains membres. Les débats parlementaires ont montré que la nécessité d'agir n'était pas contestée, peut-on lire dans le communiqué des Services du Parlement. L'interruption de la session de printemps 2020 était hautement problématique, a déclaré Céline Widmer (PS/ZH). Le Conseil fédéral s'est déclaré en grande partie d'accord avec les propositions de la Commission des institutions politiques.