Onboarding en ligne

Les banques et fintech pourront identifier leurs nouveaux clients avec un passeport biométrique, mais pas un crypto-wallet

La FINMA autorise désormais les banques et fintech à employer les passeports biométriques et la géolocalisation pour fluidifier l’onboarding en ligne de leurs clients. L’identification vidéo automatique ou au moyen d’un crypto-wallet ne sont en revanche pas autorisées.

Répondant à la demande des établissements financiers et autres fintech, la FINMA autorise de nouvelles technologies pour simplifier l’onboarding des nouveaux clients en ligne. Au lieu d’exiger un virement bancaire, les entreprises du secteur pourront lire les données de la puce du passeport biométrique pour identifier le client avec lequel elles souhaitent établir une relation. L’autorité de surveillance autorise par ailleurs les établissements à utiliser la géolocalisation pour vérifier une adresse de domicile.

La FINMA n’autorise toutefois pas les établissements à utiliser l’identification vidéo automatique avec vérification ultérieure par un humain. Lors de la phase de consultation, certaines sociétés consultées proposaient notamment de recourir à une combinaison de technologies (reconnaissance de visage, détection de vivacité, challenge, etc.) pour fluidifier le processus lorsque l’identification par passeport biométrique n’est pas possible. «L’identification vidéo nécessiterait une interaction humaine ou un dialogue en direct équivalent à un face-à-face. Lors d’un contact direct, des éléments psychologiques servent de mécanismes de sécurité», explique la FINMA.

L’autorité refuse par ailleurs l’identification au moyen d’un wallet de crypto-monnaies comme alternative au virement bancaire. «Les opérateurs de wallet ne sont pas soumis à une surveillance équivalente à celle des institutions bancaires agréées», explique la FINMA. Les transferts provenant de crypto-banques sont en revanche autorisés comme moyen d’identification.

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