Innovation et résilience

La moitié des capacités de calcul d’UBS tournent dans le cloud

UBS est déjà bien avancée dans sa stratégie de migrer deux tiers de son informatique dans le cloud. Selon son CIO Mike Dargan, le cloud est un pilier de la transformation numérique de l’établissement et il lui a aussi permis d’être plus résiliente durant la pandémie.

Pour le CIO d’UBS Mike Dargan, le cloud constitue un pilier de la transformation numérique de la banque et un facteur de différentiation. (Source: Netzmedien)
Pour le CIO d’UBS Mike Dargan, le cloud constitue un pilier de la transformation numérique de la banque et un facteur de différentiation. (Source: Netzmedien)

Près de la moitié de la puissance de calcul d’UBS est délivrée depuis le cloud, indique son responsable technologique Mike Dargan sur le site de l’établissement. La grande banque serait ainsi en avance sur son plan de migrer un tiers des applications vers le cloud privé et un tiers vers le cloud public d’ici 2022, le tiers restant continuant de tourner sur une infrastructure dédiée ou un mainframe. Le CIO ajoute que l’arrivée d’Azure sur sol suisse a débloqué beaucoup de business cases - plus de 600 composants technologiques d’UBS sont aujourd’hui hébergés dans le cloud public de Microsoft, et quelque 60 services Azure ont été intégrés à l’écosystème de la banque.

Pour le CIO d’UBS, le cloud constitue un pilier de la transformation numérique de la banque et un facteur de différentiation. Il mentionne notamment le développement d’applications cloud native, comme UBS My Hub, offrant de plus grandes capacités d’échelle, une meilleure expérience utilisateur, et un gain de visibilité sur l’usage et les coûts. Ou encore la collaboration avec GitLab dans le domaine DevOps.

Mike Dargan cite aussi plusieurs projets réalisés grâce au cloud dans le domaine l’analyse de données, avec la mise en place d’une plateforme de data-as-a-service pour les collaborateurs, ou l’exploitation des capacités cloud dans la gestion du risque qui a permis de doubler la vitesse de calcul et de diminuer les coûts d’infrastructure de 40%.

Enfin, le CIO souligne que cloud a permis à UBS d’absorber des pics de charge et de gagner en stabilité et en flexibilité durant la pandémie. La banque aurait ainsi vu plus de 60’000 utilisateurs se connecter simultanément et dénombré trois millions d'appels Skype par semaine.

«Le cloud n'est pas seulement un autre endroit où nous hébergeons des applications et des données, c’est une occasion unique de changer fondamentalement notre mode de fonctionnement. Il nous permet de revigorer notre patrimoine, il offre une plus grande agilité à nos ingénieurs et il nous pousse à réimaginer la manière dont nous construisons nos applications pour nos clients», conclut Mike Dargan.

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