Cybersécurité

La cyberattaque contre Bouygues Construction affecte aussi ses filiales suisses

Suite à l’attaque par ransomware qui visait le groupe Bouygues Construction, ses deux filiales helvétiques, Losinger Marazzi et de Bouygues Energies & Services (ex-Alpiq InTec), ont aussi été affectées.

(Source: Heye Jensen/Unsplash)
(Source: Heye Jensen/Unsplash)

Les filiales suisses de Bouygues Construction ont également été affectées par la cyberattaque qui a visé l’entreprise française de construction jeudi dernier. Il s’agit de Losinger Marazzi, basé à Berne, et de Bouygues Energies & Services (anciennement Alpiq IntTec), dont le siège est à Zurich.

Losinger Marazzi a confirmé à la chaîne de télévision alémanique SRF qu’il s’agissait d’une attaque par ransomware et que par mesure de précaution, tous les systèmes d'information des pays dans lesquels le groupe est actif ont été fermés. Il n’est ainsi plus possible pour les collaborateurs d’utiliser leur messagerie professionnelle et les lignes de téléphone. Aucune information n’a filtré concernant la durée des restrictions imposées par la cyberattaque.

«Aucun chantier n’a été arrêté et l’ensemble des données qui sortent de l’entreprise vers l’extérieur fait l’objet d’une procédure de sécurisation renforcée», précise Bouygues Constructions de son côté. En attendant, les équipes informatiques de l’entreprise, accompagnées d’experts externes, poursuivent la restauration du système d’information et remettent progressivement les fonctionnalités interrompues en service.

Selon le site Zataz, spécialisé dans la cybercriminalité, l’attaque a débuté sur des serveurs au Canada via un ransomware. Zataz va plus loin en affirmant être en contact avec les assaillants, le groupe Maze. Ceux-ci réclameraient 10 millions d’euros, sans quoi près de 200 Go de données seraient partagées publiquement.

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