Services financiers

Google bientôt à l'assaut des banques et des néo-banques?

Google travaille sur le projet Cache, qui viserait à proposer des comptes bancaires via Google Pay dès 2020. Le géant de la tech irait ainsi marcher sur les plates-bandes des banques traditionnelles mais aussi des néo-banques comme Revolut ou N26, aujourd’hui utilisées par un Suisse sur cinq.

(Source: Google)
(Source: Google)

Google envisage-t-il de disrupter le secteur bancaire? Le géant de la tech serait en tout cas sur le point de proposer des comptes bancaires aux utilisateurs de l'application Google Pay, selon plusieurs médias. Le projet reste toutefois assez flou. Le New York Times évoque une mystérieuse fonctionnalité de «smart checking», portant le nom de projet Cache, qui proposera notamment des outils de budgétisation résolument orientés vers une utilisation mobile. Le projet est développé en collaboration avec deux banques, Citigroup et la Stanford Federal Credit Union. Google n’aurait pour l’heure pas l'intention de se doter d’une licence bancaire et devrait s'appuyer sur ses partenaires bancaires pour tenir et gérer les comptes, souligne le New York Times. Davantage de détails seront divulgués d’ici le lancement du service, prévu pour l’année prochaine.

Des services bancaires proposées par Google sont-il en mesure de séduire le grand public? Rien n’est moins sûr. Les Suisses se voient en tout cas mal avoir un compte bancaire chez Facebook ou Google. «Les gens se méfient de plus en plus quand il s’agit de confier leurs données personnelles à des sociétés de technologie. Les persuader de confier leur compte chèque dans un partenariat impliquant Google peut s'avérer difficile à réaliser», analyse le New York Times. Pour se décider à changer de compte bancaire, les clients doivent être sûrs de bénéficier d’un service à valeur ajouté. Comme ceux proposés par les néo-banques qui, à l’image de Revolut, séduisent toujours plus de Suisses.

Un Suisse sur cinq utilise déjà une néo-banque

Les Suisses s’intéressent toujours plus aux banques numériques. Selon une étude de l'Université des Sciences Appliquées de Zurich (ZHAW), dont les résultats complets sortiront l’été prochain, 54% des Suisses ont déjà entendu parler des néo-banques et près d'une personne sur cinq utilise leurs services. Principales raisons d’adoption: la convivialité de l'expérience utilisateur et des frais de transactions minimes.

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