La Banque cantonale de Bâle fonde une start-up pour booster sa transformation digitale
La Banque cantonale de Bâle (BKB) fonde une société dédiée à sa transformation digitale, laquelle va opérer de façon indépendante en mode start-up.
Pour accélérer sa transformation digitale, la Banque cantonale de Bâle (BKB) va fonder une start-up. En tant que société indépendante détenue à 100% par la BKB, cette spin-off décrite comme une start-up va, dès janvier 2019, faire office de laboratoire d’innovation pour la BKB. Ainsi que pour la Banque Cler (ex-banque Coop), dont la BKB détient depuis peu 92,35% et à qui l’on doit l’application Zak, la banque 100% mobile.
La start-up fondée par la BKB, dont le nom n’est pour l’heure pas communiqué, va se concentrer sur le développement de nouveaux modèles d'affaires exploitant les technologies numériques «dans le but de faire des services financiers une nouvelle expérience pour les clients», lit-on dans le communiqué. La structure sera basée à Bâle, la BKB précisant vouloir faire délibérément opposition aux pôles d’innovation déjà bien établis que constituent les régions de Zurich et de Zoug.
La Banque cantonale de Bâle cherche encore des locaux pour sa start-up, ainsi qu’un CEO et une douzaine de collaborateurs pour former une équipe interdisciplinaire. Deux membres de la Direction générale de la BKB vont former le Conseil d'administration de la nouvelle filiale. Il s’agit de Michael Eisenrauch, responsable de la division Service Center de la BKB, ainsi que de Mariateresa Vacalli, nommée au poste de CDO ce printemps et responsable dès le 1er octobre de la nouvelle unité d’affaires Digital Market Services.
