Mauvais élèves

Samsung et Amazon pas assez écolos selon Greenpeace

Greenpeace pointe du doigt Amazon, Samsung, Google et d’autres grandes entreprises TIC, qui ne seraient pas à la hauteur des attentes en termes d’écologie. Apple et Fairphone obtiennent les meilleures notes du classement.

Aucune des grandes entreprises TIC ne reçoit la note maximale dans le classement de Greenpeace.
Aucune des grandes entreprises TIC ne reçoit la note maximale dans le classement de Greenpeace.

Greenpeace a publié son rapport sur l’impact environnemental des entreprises du secteur TIC. L’ONG écologiste a évalué 17 entreprises internationales parmi les plus importantes du secteur high-tech. De manière générale, Greenpeace juge les résultats insatisfaisants et épingle les grands acteurs de ce marché, dont Samsung, Microsoft, et Google. Figurant parmi les derniers du classement, Amazon obtient la note la plus basse pour l’élimination de produits dangereux. Apple et Fairphone se classent premiers, mais aucun des deux n’obtient cependant la note maximale.

Peut mieux faire

Pour son classement, l’ONG s’est basée sur les efforts fournis par chaque société pour la réduction des émissions toxiques, l'utilisation de matériaux recyclés et l'élimination des produits chimiques dangereux. Greenpeace met en évidence les émissions de dioxyde de carbone, dont 80% sont générées durant la phase de fabrication des appareils électroniques.

Les entreprises les mieux notées pour leurs démarches écologiques sont Fairphone et Apple. Premier du classement, le fabriquant de smartphones «durables» reçoit un B, tandis que la marque à la pomme n'obtient qu’un B-, en raison de son peu d’utilisation de matériaux recyclés. Suivent de près Dell et HP à qui l’ONG attribue un C+, note justifiée entre autres par une mauvaise élimination des produits chimiques dangereux. Greenpeace signale le coréen Samsung, qui se fournit majoritairement en énergies fossiles lors du processus de fabrication de ses appareils et qui n’utilise que 1% d’énergie renouvelable.

«Il est clair que l’impact du modèle d'affaires «prendre-utiliser-jeter» des fabricants d'appareils vont au-delà des préoccupations liées aux déchets électroniques. Nous avons besoin de plus d'ambition, de plus de transparence et de suivi des entreprises pour faire face aux impacts environnementaux de leurs énormes chaînes d'approvisionnement. Le modèle actuel ne peut pas être maintenu», déclare Gary Cook, Senior IT à Greenpeace USA.

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