Contrats automatisés

Une blockchain pour (ré)assureurs bientôt prête pour la production

Le consortium B3i, qui regroupe notamment Allianz et Zurich Insurance, a mis au point un prototype fonctionnel d’une blockchain pour les activités d’assurance et de réassurance.

Joey Kyber / Pexels.com
Joey Kyber / Pexels.com

Le projet de l’initiative blockchain B3i est en passe de se concrétiser. Réunissant à l’échelle globale une quinzaine d’assureurs et réassureurs, dont Allianz, Generali, Swiss Re et Zurich Insurance Group, le consortium mis en place l’automne dernier visait à identifier le potentiel et l’apport de la blockchain dans les activités d’assurance et de réassurance. Précisément à définir si la technologie pouvait s’avérer utile pour élaborer des normes et des procédés dans toute l'industrie et apporter un gain d'efficacité dans le secteur de l'assurance.

Près d’une année après le lancement de l’initiative, celle-ci a abouti à la mise au point d’un prototype fonctionnel. Lequel couvre les fonctionnalités de gestion de contrats de réassurance dommages catastrophes et excédent de perte, est-il précisé dans l’annonce de B3i. Bientôt prête pour la production, l’architecture de ce système devrait pouvoir être déployée courant 2018, selon la feuille de route communiquée. Dès ce mois d’octobre, une phase de test bêta du prototype va être initiée. «Tous les acteurs de l'industrie de l'assurance (assureurs, courtiers, réassureurs) sont invités à participer à ce programme de test», souligne le consortium.

Responsable de la division Global Head of Group Reinsurance chez Insurance, Juan Beer précise au sujet des gains potentiels apportés par la blockchain: «Du point de vue de B3i, un gain de productivité allant jusqu'à 30% est réalisable.» Il ajoute que les coûts d'administration inférieurs devraient se traduire par une amélioration du coût de fabrication du produit de réassurance, ce qui permettra d'offrir des solutions plus intéressantes aux clients.

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