Première du salon Swiss IT Business conjointement à eCom
Pour la première fois, le salon eCom, qui se tenait à Genève hier, accueillait le Swiss IT Business. Grâce à la hausse de fréquentation constatée, l'organisateur se montre satisfait. Les exposants sont plus réservés.

Les salons eCom et Swiss IT Business (SITB) se sont tenus hier au Centre des congrès de Genève Palexpo. Le salon eCom avait lieu pour la troisième fois à Genève et accueillait en parallèle la première édition du SITB, rendez-vous professionnel des experts des logiciels et solutions IT pour l’entreprise. Du côté du salon eCom, étaient présents des exposants variés (éditeurs, hébergeurs, agences...). Les visiteurs pouvaient par exemple découvrir le plug-in de e-commerce développé par la start-up Cherry Checkout qui permet aux sites de e-commerce de proposer à leurs clients de faire un don à une oeuvre caritative en même temps que leurs achats. En échange, ils participent à un concours qui leur donne une chance de se voir remboursé leurs achats. De son côté, Telono proposait des audits en live de sites internet, l'occasion pour les participants de connaître la perception immédiate qu'ont les visiteurs de leur site internet et si les standards d'ergonomie sont respectés.
Un public en nombre pour eCom qui ne s'intéresse que peu à l'IT
Pour sa troisième édition, le salon eCom a connu une forte progression en termes de fréquentation passant de 1500 visiteurs l'an dernier à environ 2300 cette année. Un succès qui a ravi l'organisateur Yannick Bazin. Il s'est dit très satisfait de cette édition affirmant aussi au magazine Cominmag qu'il avait déjà des réservations pour l'an prochain. De leur côté, les exposants présents sur l'espace SITB du salon se sont montrés plus mitigés. Ainsi, Eric Didier, responsable de marché et des partenaires pour la société française Incotec, qui propose une badgeuse sans fil M2M, estime que le format qui associe les deux salons est intéressant: «Cela permet de mobiliser plus de visiteurs. D'autant plus que c'est une population qui n'est pas insensible aux nouvelles technologies.» Quant à Antoine Coetsier, responsable de la partie Exoscale pour Veltigroup, il est plus modéré: «Nous avons rencontré peu d'acteurs réellement intéressés par l'IT, nous avions orienté notre message pour les développeurs mais nous n'avons pas encore rencontré ce public. Mais il faut encore laisser mûrir ce salon. D'autant que nous sommes vraiment content d'avoir enfin un salon pour représenter le secteur en Suisse romande et particulièrement à Genève.»
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