Business Process Outsourcing

Les banques européennes misent en partie sur l’outsourcing de leurs processus métiers

| Mise à jour

Selon une récente étude mandatée par HP, l’externalisation de processus d’affaires séduit plus de 40% des responsables des banques de détail européennes, notamment dans le but d’améliorer l’agilité métier.

Quelque 44% des responsables IT des banques européennes disent vouloir opter pour une solution de Business Process Outsourcing (BPO) dans le but de modifier leurs modèles métiers et d’augmenter leur efficience, indique une récente étude publiée par Hewlett-Packard. En effet, les banques sondées sont confrontées à plusieurs enjeux actuels, explique le rapport intitulé Drive agility and growth in turbulent times. La majorité d’entre elles (91%) mettent ainsi en priorité le développement de leur clientèle de base (mais seules 16% pensent le faire par le biais d’un BPO). Pour ces établissements bancaires, il s'agit également d'offrir une meilleure agilité entrepreneuriale (88%). Par rapport aux banques européennes, les banques de détail suisses concentrent plutôt leurs efforts dans le développement de leurs capacités sur les nouveaux marchés des pays émergents, précise HP. Elles accordent en outre une très grande importance à la qualité des services (contre 56% au niveau global) alors que la baisse des coûts opérationnels est moins mise en avant.

Toutes les banques interrogées ont indiqué avoir déjà externalisé au moins un processus métier: le recouvrement et la gestion des dettes pour la plupart, mais aussi la gestion du service client. Les deux tiers des établissements considèrent ainsi le BPO comme une façon d’améliorer leur agilité métier. Cette solution leur permet entre autres de les aider dans leur quête de transformation et de consolidation, à accéder à une expertise ciblée sur les processus et à obtenir une plus grande flexibilité dans la gestion de leurs ressources et de leurs portefeuilles de compétences. L’étude du cabinet d’analyse NelsonHall mandatée par HP a été menée fin 2010 auprès de 180 responsables IT de banques de détail privées en Suisse, en Allemagne, en Scandinavie, en Espagne, en Grande-Bretagne et dans les pays du Benelux.

 

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