L’avenir de l’économie vaudoise est dans sa Neuro Valley

| Mise à jour
par rodolphe.koller@ictjournal.ch
L’Observatoire économique de la Banque Cantonale Vaudoise (BCV) vient de publier une étude sur le poids des industries du savoir et des hautes technologies sur l’économie vaudoise. Ce secteur «quaternaire» serait responsable de 9% de la valeur ajoutée du canton et de 6% de ses emplois. L’étude se penche donc sur un secteur qui englobe à la fois les activités du secteur secondaire faisant appel à une importante main-d’œuvre scientifique et technique et celles du secteur tertiaire qui sont fortement tributaires du savoir et de son développement, à l’exemple des biotechs, des nanotechnologies, de l’informatique ou encore de l’ingénierie financière. Secteur secondaire d’abord. Selon le rapport, de 1995 à 2005, dans le canton de Vaud, la proportion d’entreprises et d’emplois de la branche des moyennes et hautes technologies (MHT) dans le secteur secondaire a augmenté légèrement. De 1998 à 2007, la valeur ajoutée de la branche a augmenté de 4,6% par an contre 2,6% pour la totalité de l’économie vaudoise. Bien que les grandes structures représentent 43% des emplois de la branche MHT, huit établissements sur dix ont moins de dix collaborateurs. Dans le secteur tertiaire, en dix ans, les emplois dans les industries du savoir (IS) – informatique, industrie financière et recherche & développement – ont progressé de 19% contre 6% pour l’ensemble du secteur tertiaire vaudois. Le dynamisme est particulièrement important dans l’informatique où les emplois ont augmenté de 123% sur la période, bien que cela ne représente que moins de 2% des emplois du tertiaire. En somme, les auteurs de l’étude concluent qu’avec 13% des emplois et 22% de la valeur ajoutée cantonale, les branches MHT et IS ont un caractère stratégique indéniable pour l’économie vaudoise. Selon le rapport laudatif de l’Observatoire de la BCV, la position de ce secteur «quaternaire» tient entre autres au positionnement géostratégique du canton, à son infrastructure dans la formation et la recherche, au rôle stratégique de l’EPFL et des HES, à la présence d’entreprises leaders et de visionnaires, à des structures de financement et de transfert de savoir efficaces, et à une fiscalité raisonnable.

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