Secteur fintech suisse

Genève et Zurich dans le top 3 des hubs fintech dans le monde

Les villes de Zurich et de Genève restent sur le podium des pôles fintech dans le monde, indique une nouvelle étude de la Haute école de Lucerne. En 2018, le secteur fintech suisse a en outre connu des investissements record.

(Source: Pexels)
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La Haute école de Lucerne a publié l’édition 2019 de son étude sur les fintech suisses (IFZ FinTech Study 2019). Les résultats indiquent que le secteur fintech suisse bénéficie de bonnes conditions cadres, comme les deux années précédentes. Les villes de Zurich et de Genève continuent d'occuper respectivement la deuxième et troisième place des pôles fintech dans le monde.

Fin 2018, la Suisse dénombrait 356 entreprises fintech, ce qui correspond à un taux de croissance de 62% par rapport à fin 2017. Une croissance principalement tirée par les sociétés blockchain, dont le nombre a plus que triplé. Les taux de croissance annuels des autres segments de produits se situent entre 17% (infrastructure bancaire) et 38% (paiement). Les auteurs de l’étude constatent également que le secteur a mûri, le nombre d'employés et la capitalisation des entreprise ayant augmenté en moyenne.

Investissements record

Il apparaît aussi que 2018 a été une année record en termes de volume d'investissement en capital-risque sur le secteur des fintech suisses (68 tours de financement, pour un montant total de CHF 324 millions). Des levées de fonds qui ont contribué au record d’investissements dans les start-up de l’ensemble du secteur IT (Les investissements dans les start-up IT ont doublé et dépassé ceux de la biotech).

Importance des modèles d'affaires bien pensés

Analysant l’évolution du secteur fintech, les auteurs de l’étude expliquent qu’il conviendrait que les objectifs d'innovation sur le secteur financier soient d'augmenter les volumes, de réduire les coûts et/ou les risques pour l'entreprise, de même que d'augmenter les bénéfices et/ou de réduire les coûts pour le client. Les auteurs soulignent ainsi: «Des modèles d'affaires bien pensés et une mise en œuvre significative sont beaucoup plus importants que l'utilisation de technologies exceptionnelles.» Une observation qui fait écho à un article récent de McKinsey, qui critique la propension de nombreuses entreprises à vouloir innover coûte que coûte avec la blockchain au lieu de partir de business cases (A trop vouloir employer la blockchain on se complique la vie).

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