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Concevoir consciemment le nouveau monde du travail

par Barbara Josef est membre du conseil d’administration de Swico et accompagne, avec son entreprise 5-9 AG, les entreprises dans les processus de transformation vers de nouveaux mondes du travail.

La volonté d’un monde du travail plus flexible a été poussée et revendiquée bien avant la pandémie, grâce à des concepts de postes de travail numériques de plus en plus sophistiqués et à l’évolution de la société. Un plaidoyer pour une conception réfléchie du monde du travail.

Barbara Josef est membre du conseil d’administration de Swico et accompagne, avec son entreprise 5-9 AG, les entreprises dans les processus de transformation vers de nouveaux mondes du travail.
Barbara Josef est membre du conseil d’administration de Swico et accompagne, avec son entreprise 5-9 AG, les entreprises dans les processus de transformation vers de nouveaux mondes du travail.

L’idée du télétravail est née à la fin des années 60. Contrairement à l’expression "travail à domicile", qui décrit le travail occasionnel à la maison, l’idée était alors d’externaliser complètement certaines fonctions au bureau du domicile. Cette nouvelle forme de travail n’a été réellement prise au sérieux qu’en 1973, lorsque la crise pétrolière a brusquement incité une approche plus consciente de la mobilité. Près de 50 ans plus tard, une nouvelle crise, la pandémie, a poussé le monde du travail à sortir de sa normalité et à se réinventer.

Le monde du travail du "en même temps"

Pour décrire le monde du travail post-Covid, l’expression "collaboration hybride" s’est imposée. Cela signifie qu’à l’avenir, nous concilierons différentes formes d’interaction: physiques, virtuelles et asynchrones.

Toutefois, il ne s’agit pas seulement de savoir ce qui est faisable sur le plan technologique et judicieux sur le plan économique, mais ce qui nous fait avancer en tant qu’individus et entreprises. De nombreuses entreprises sous-­estiment ce dernier aspect: l’autonomie et la responsabilité personnelle ne doivent pas se faire aux dépens d’une communauté solide, de la puissance d’innovation et de l’identification. Même si la pénurie de main-d’œuvre qualifiée entraîne un transfert de pouvoirs des employeurs vers les employés, il est risqué sur le long terme de donner plus de poids aux revendications individuelles qu’à l’intérêt général.

D’une organisation hybride à une organisation ­résiliente

Si on s’éloigne du thème en question, qui porte sur la manière dont nous travaillerons ensemble à l’avenir, pour nous intéresser à la manière dont nous gérons avec succès les changements, on rencontre régulièrement le concept d’"organisation résiliente". Le Zukunftsinstitut qualifie la décennie actuelle de décennie de la résilience. Nous devons anticiper les événements et les utiliser pour nous développer. En bref: "bounce forward" au lieu de "bounce back". Pour la Suisse, pays où les salaires sont élevés, cette capacité est primordiale afin de garantir la puissance d’innovation sur le long terme.

Apprendre des autres et avec les autres

Les changements sont toujours accompagnés de questions sur leur mise en œuvre concrète. C’est pourquoi Swico met toute son énergie à faire avancer la révision du cadre légal. En gérant et en structurant le thème, elle établit dans un même temps une direction à suivre pour les organisations membres.

A cet effet, le Swico New Work Circle a été lancé avec succès en octobre. Lors de cet événement, des organisations de premier plan se penchent de manière approfondie sur le nouveau monde du travail. Les participants travaillent notamment sur les questions suivantes: "Comment établir une structure basée sur les rôles (holocratie) et y intégrer avec succès les collaborateurs?" Ou encore: "Comment les entreprises peuvent-elles organiser et mettre en place le travail hybride?"

Afin que tant les personnes que les organisations bénéficient de cet élan de renouveau, il est nécessaire de façonner le nouveau mode de collaboration en toute connaissance de cause. Swico encourage les débats critiques. Car seul le collectif permet d’organiser le monde du travail de manière responsable et réfléchie pour le bien de l’économie et de la société.

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