Confidential computing

Tu ouvres ou tu ouvres pas?

(Source: Netzmedien)
(Source: Netzmedien)

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Les trois plus grands fournisseurs cloud ont lancé ces derniers mois des offres de confidential computing. Si elles divergent techniquement, leurs solutions ont en commun d’empêcher quiconque d’accéder aux données pendant qu’elles sont traitées, y compris le fournisseur de l’environnement. Elles sont ainsi de nature à convaincre les entreprises encore hésitantes à migrer leurs données les plus sensibles dans le cloud.

Mais l’apport le plus prometteur de l’informatique confidentielle réside dans les nouvelles collaborations qui pourraient se développer en matière de données. Ainsi, dans de multiples secteurs, ce n’est qu’en mettant en commun des données variées et en grands volumes que l’on parvient à découvrir des informations inédites et utiles, en recourant aux techniques Big Data voire à l’intelligence artificielle.

Le hic c’est que ces data sont la plupart du temps détenues par des organisations et individus aux intérêts divergents voire concurrents. Du transport à l’électricité, de la finance à la médecine, on assiste ainsi à l’éclosion d’écosystèmes où entreprises établies, start-up et particuliers peuvent partager et analyser leurs data de manière raisonnée. API et outils de normalisation des data simplifient ces échanges et en réduisent les coûts transactionnels. Restent toutefois les obstacles de la confiance et de la confidentialité…

Décider si et quelles données partager, dans quels cas, sous quelle forme et pour en extraire quelle valeur est ainsi une question stratégique pour les entreprises, aux implications légales, commerciales et techniques. En permettant de partager les données sans les dévoiler, l’informatique confidentielle résout une partie de l’équation, au même titre que d’autres techniques prometteuses telles que les données synthétiques et l’apprentissage fédéré.

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