Les diplômés étrangers pourront rester travailler en Suisse (dans certaines conditions)
Les diplômés d’universités suisses pourront travailler dans le pays, même s’ils viennent de pays tiers. A condition toutefois que leur domaine souffre d’une pénurie avérée de spécialistes.
Le Conseil fédéral a adopté une mesure très ciblée réclamée depuis plusieurs années par les sociétés technologiques. Ainsi, les étudiants de pays tiers (ni UE, ni AELE) obtenant un master ou un doctorat dans une université suisse ou une EPF seront autorisés à y travailler. La mesure a été décidée suite à l’adoption par le Parlement d’une motion de Marcel Dobler demandant que les contingents ne s’appliquent pas à ces profils. En 2019, le Conseiller national, fondateur de Digitec et vice-président d’ICTswitzerland, abordait déjà la question en interview avec ICTjournal.
Destinée notamment à répondre au besoin de personnel qualifié, la mesure est toutefois limitée aux domaines souffrant d’une pénurie et «ne vaut que pour les personnes dont l’activité revêt un intérêt scientifique ou économique prépondérant». Elle ne devrait concerner que 200 à 300 spécialistes par an.
> Sur le sujet: En 2030, il manquera près de 40'000 informaticiens en Suisse
