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Microsoft rachète Activision Blizzard pour 69 milliards en vue de développer son métavers

par Pascal Wojnarski (traduction/adaptation: ICTjournal)

Microsoft a annoncé le rachat de l'éditeur vidéoludique Activision Blizzard, pour plus de 68 milliards de dollars. Le rachat s'inscrit dans la vision à long terme de Microsoft pour mettre au point des technologies dans le domaine du métavers.

(Source: Photo by Habib Dadkhah on Unsplash)
(Source: Photo by Habib Dadkhah on Unsplash)

Microsoft a annoncé vouloir racheter le géant du jeu vidéo Activision Blizzard. La transaction devrait être bouclée au cours de l'année fiscale 2023, a précisé la firme de Redmond dans un communiqué. Selon CNBC, il s'agira de la plus grosse acquisition de l’histoire de Microsoft, dépassant celle de Linkedin (26 milliards de dollars en 2016).

Un deal stratégique en vue de s’imposer dans le métavers

Ces dernières années, Microsoft (fournisseur de la console Xbox) a été très actif dans le domaine des jeux vidéo. En 2014, la firme a racheté Mojang, le créateur de Minecraft, pour 2,5 milliards de dollars. Elle a également racheté le studio Bethesda pour 7,5 milliards de dollars. Le rachat de Activision Blizzard s'inscrit également dans la vision à long terme de Microsoft, qui compte bien concurrencer Meta (anciennement Facebook) pour mettre au point des technologies dans le domaine du métavers. «Cette acquisition accélérera la croissance des activités de Microsoft dans le domaine des jeux sur mobile, sur PC, sur console et dans le cloud, et fournira des éléments de base pour le métavers», précise Microsoft dans son communiqué.

Le studio vidéoludique Activision est connu pour ses jeux à succès comme «Call of Duty» et la franchise «Tony Hawk's Pro Skater», alors que Blizzard s'est rendu célèbre entre autres avec des titres comme «World of Warcraft». En 2016, Activision Blizzard a également racheté l'éditeur du jeu mobile «Candy Crush» pour 5,9 milliards de dollars.

Reste à voir si l’opération pourra bel et bien se faire. Selon CNBC, les régulateurs américains ont signalé qu'ils seront beaucoup plus sévères dans l'évaluation de ce genre de méga-acquisitions, en particulier dans le secteur des technologies.

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