Coup de pub?

Perplexity aurait proposé de racheter Chrome pour 34,5 milliards

Une offre non sollicitée estimée à 34,5 milliards de dollars aurait été transmise par Perplexity à Google pour le rachat du navigateur Chrome. Le géant de la tech n’aurait pas donné suite.

(Source: Roman Synkevych sur Unsplash)
(Source: Roman Synkevych sur Unsplash)

Selon plusieurs médias américains, la start-up IA Perplexity aurait récemment proposé de racheter Chrome à Google pour un montant estimé à 34,5 milliards de dollars. L’information a d’abord été révélée en exclusivité par le Wall Street Journal (paywall). L’objectif viserait à intégrer directement le moteur conversationnel de Perplexity dans le navigateur le plus utilisé au monde. Cette intégration permettrait à la jeune pousse d’accroître sa présence dans un segment actuellement dominé par Google. Pour rappel, depuis sa création en 2022, Perplexity se positionne comme une alternative aux moteurs de recherche traditionnels, misant sur des réponses générées par IA, enrichies de sources vérifiables et de citations. Précisons que la firme a déjà commencé à se positionner sur le segment des navigateurs web, avec une solution nommée Comet

Google et sa maison mère Alphabet n’ont pas commenté publiquement cette offre. D’après des sources citées par Axios, Reuters et The Verge, aucune suite n’aurait été donnée à la proposition. Chrome demeure évidemment un actif stratégique pour Google, notamment en matière de publicité ciblée, de collecte de données utilisateurs et d’intégration de services web.

Soulignons que la faisabilité d’une telle acquisition interroge de nombreux observateurs. En effet, Perplexity ne disposerait pas, à ce jour, des ressources financières nécessaires pour finaliser une opération de cette ampleur. Certains analystes interprètent donc cette initiative comme un coup de communication destiné à accroître la visibilité de la start-up face aux géants du secteur. Le montant proposé dépasserait en outre largement la valorisation de Perplexity.

Pour mémoire, dans le cadre d’un procès antitrust dont les sanctions finales doivent encore être prononcées, la justice américaine pourrait forcer Google à se séparer de Chrome
 

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