Implant cérébral

Bientôt des appareils Apple contrôlés par la pensée?

par Filip Sinjakovic et traduction/adaptation ICTjournal

Apple travaille avec l'entreprise de neurotechnologie Synchron sur une interface cerveau-ordinateur. Celle-ci vise à permettre aux personnes physiquement handicapées d'utiliser les appareils Apple. L'implant Stentrode nécessaire à cet effet a déjà été mis en place chez quelques personnes.

(Source: Lee / stock.adobe.com)
(Source: Lee / stock.adobe.com)

Apple franchit une première étape pour rendre les iPhones et autres appareils contrôlables par des signaux neuronaux. Cela devrait être possible grâce à une nouvelle génération d'implants cérébraux, similaires à ceux développés par l'entreprise Neuralink d'Elon Musk. Selon le Wall Street Journal, de telles interfaces cerveau-ordinateur pourraient permettre aux personnes souffrant de graves lésions de la moelle épinière ou de maladies comme la sclérose latérale amyotrophique (SLA) de commander des appareils Apple.

Pour ce faire, Apple collabore avec l'entreprise de neurotechnologie Synchron. Cette entreprise a développé l'interface cerveau-ordinateur Stentrode. L'implant est implanté dans une veine via le cortex moteur du cerveau, à la manière d'un stent. Grâce à ses 16 électrodes, l'appareil peut lire les signaux cérébraux et les afficher sous forme de symboles sur un écran. Grâce à la fonction switch control intégrée dans les systèmes d'exploitation Apple, une personne équipée d'implants de Stentrode peut alors naviguer sur l'écran sans input mécanique, même si c'est comparativement lent, poursuit le Wall Street Journal. Synchron aurait implanté des stentrodes chez dix personnes depuis 2019.

La faible vitesse des entrées est également due à l'absence de normes pour de tels implants cérébraux. Actuellement, ces derniers simulent encore des entrées de souris pour l'ordinateur. Apple prévoit toutefois d'ouvrir cette année encore un standard pour les stentrodes à d'autres développeurs, indique le communiqué. Le fabricant de l'iPhone se réjouit d'une possible autorisation des interfaces cerveau-ordinateur par la Food and Drug Administration dans un avenir pas trop lointain.
 

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