Les autorités suisses et européennes veulent renforcer les lois sur la protection des données

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par helene.lelievre@ictjournal.ch
A l’occasion de la publication de son rapport d’activité annuel, le Préposé fédéral à la protection des données (PFPDT) Hanspeter Thuer a estimé que l'exploitation des données de millions d'utilisateurs de Facebook, Google ou Twitter, était une «véritable manne pour les géants de la Toile». A ce titre, il s’interroge sur ce qui pourrait signer la fin de la sphère privée. Il a donc demandé un renforcement de la loi dans ce sens. Pour lui, tout fournisseur doit être tenu, de par la loi, de choisir la technologie et les fonctions qui garantissent le mieux la sphère privée. Les utilisateurs qui ne veulent pas de cette protection sont libres d'y renoncer et non l’inverse. En Europe, la question du respect de la sphère privée est également au centre du débat. Devant les membres de la Chambre américaine de commerce auprès de l'UE, Viviane Reding, vice-présidente de la Commission européenne en charge de la Justice, des droits fondamentaux et de la citoyenneté, a récemment affirmé que les internautes devaient avoir droit à un contrôle effectif de ce qu'ils mettent en ligne et être en mesure de corriger, de retirer ou de supprimer ces données comme ils le souhaitent. Elle a prôné un droit à l’oubli pour les utilisateurs d’internet. Elle a également assuré que la législation européenne sur la protection des données personnelles qui date de 1995 doit être révisée au deuxième semestre.

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