16% des appels d’offres de l’UE mentionnent un fournisseur souhaité

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par bettina.tschumi@ictjournal.ch
Les Linux Days ont refermé leurs portes à Genève après trois jours de conférences sur l’open source. Les manifestations étaient organisées autour de quatre thèmes: administrations publiques, éducation, entreprises et solutions grid. Mis à part l’entreprise organisatrice Linalis, plusieurs sociétés étaient présentes parmi lesquelles Canonical, Ubuntu, PloneGov et Microsoft. En outre, des invités du monde politique et des secteurs tant privé que public étaient conviés pour la journée de vendredi: Michel Roccard, ancien Premier ministre français, côtoyait ainsi Jean-Marie Leclerc, chef de l’informatique genevoise, un représentant de Sun Microsystems ou encore Rishab Ghosh, du centre de recherche UNU-Merit aux Pays-Bas. Sujet des débats, les risques de discrimination en faveur ou à l’encontre des logiciels open source dans la formulation des appels d’offre – avec en toile de fond, la polémique autour de l’attribution du mandat à Microsoft par la Confédération que nous avons déjà évoqué. Rishab Ghosh, qui a examiné 3'500 cahiers des charges d’appels d’offre dans l’UE, a relevé que pas moins de 16% d’entre eux mentionnent explicitement un fabricant, ce qui souligne la difficulté de rédiger un appel d’offre réellement neutre permettant à toutes les entreprises de se positionner sans discrimination dans la compétition. Il est en outre apparu que les logiciels en open source ne sont pas forcément moins coûteux, la décision en leur faveur résultant plus d’une orientation politique que d’un choix fondamentalement économique.

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