Enquirus

Avec cette plateforme numérique mondiale, Richemont veut lutter contre le vol de montres et bijoux de luxe

Le groupe genevois Richemont a lancé la plateforme numérique Enquirus, qui se présente comme une base d'informations mondiale visant à lutter contre le recel de montres et bijoux de luxe. Enquirus a notamment été mis au point en collaboration avec les forces de l'ordre, les compagnies d'assurance et les acteurs du marché de l'occasion.

(Source: Dusan Kostic / Fotolia.com)
(Source: Dusan Kostic / Fotolia.com)

Richemont a annoncé la création d'une plateforme numérique mondiale destinée à lutter contre la criminalité liée à l'horlogerie et à la bijouterie. Baptisée «Enquirus» et ouverte à toutes les marques de luxe, la base de données lancée par le groupe genevois se présente comme un environnement de confiance pour consolider les informations relatives à cette criminalité, en premier lieu le vol. 

Enquirus a été mis au point en étroite coordination avec différents partenaires, notamment les fabricants de montres et de bijoux, mais aussi les forces de l'ordre, les compagnies d'assurance et les acteurs du marché de l'occasion, indique le communiqué de Richemont. «En offrant un accès gratuit aux clients et aux partenaires du secteur, l'opportunité de vendre des montres volées devient plus prohibitive, l'objectif ultime étant de réduire l'incitation à voler des montres en premier lieu», explique Jérôme Lambert, le CEO du groupe helvétique. 

Richemont, qui possède entre autres Cartier, Jaeger-LeCoultre, IWC Schaffhausen, Piaget et Vacheron Constantin, précise avoir l'objectif de faire d'Enquirus la plus grande base de données internationale sur les montres et les bijoux perdus et volés.  Les propriétaires de montres et les partenaires de l'industrie peuvent y créer un compte, puis déclarer et rechercher des montres et des bijoux perdus ou volés. «Grâce à un point de référence central, les forces de police, les compagnies d'assurance, les maisons et le marché de l'occasion peuvent facilement collaborer pour augmenter les chances de récupération», explique le groupe de luxe suisse. La plateforme peut aussi servir à s'assurer qu’un article n’est pas issu d’une activité criminelle avant de l’acquérir. 

Outre 175 marques déjà préchargées, le Département de la Sûreté Territoriale à Paris, ainsi que le Service des Bijoux de la Police de Genève et d'autres forces de police européennes sont d’ores et déjà enregistrés. D'autres services de police seront intégrés dans les mois à venir. Zurich Insurance figure aussi parmi les premiers partenaires, de même que Bonhams, commissaire-priseur international d'objets de luxe. 
 

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