Migration des outils Office

La Confédération va pouvoir passer à Microsoft 365

par René Jaun et traduction/adaptation ICTjournal

Après une phase de test et diverses clarifications, la Confédération s’est décidé à introduire Microsoft 365 comme nouvelle solution bureautique pour l'administration fédérale. La migration durera jusqu'en 2025 et coûtera près de 15 millions de francs.

(Source: Ed Hardie / Unsplash)
(Source: Ed Hardie / Unsplash)

La nouvelle solution bureautique pour les collaborateurs de l'administration fédérale s'appelle Microsoft 365. C'est ce que communique le Conseil fédéral, qui précise que ce changement est nécessaire car les produits Office actuellement en place sont arrivés en fin de cycle de vie. 

La décision d'opter pour Microsoft 365 a été prise après une longue phase de test et des clarifications juridiques, organisationnelles et techniques. En effet, Microsoft 365 n'est plus proposé qu'avec une connexion au cloud public. C'est pourquoi la Confédération a d'abord examiné si et comment ces applications basées sur le cloud pouvaient être utilisées par l'administration fédérale, est-il souligné dans le communiqué.

Crédit de 14,9 millions de francs

Le Conseil fédéral alloue un crédit d'engagement de 14,9 millions de francs pour cette migration. L'introduction de Microsoft 365 est prévue par étapes à partir du deuxième semestre 2023 et devrait être achevée fin 2025.

Des mesures de nature technique et organisationnelle devront être prises lors de la migration pour que les logiciels puissent être utilisés par la Confédération sans que des tiers aient accès aux données. A cette fin, les utilisateurs ne pourront pas enregistrer de données sensibles ni de documents confidentiels dans le cloud de Microsoft. La Confédération continuera à gérer et à enregistrer les courriels et les calendriers des collaborateurs dans ses propres centres de données (on premise).

La Confédération a communiqué les bases légales qui sous-tendent l’emploi d’outils bureautique en mode cloud, précisant également les motifs de ce choix, via deux documents (pour l’heure en allemand uniquement) disponibles sur la page dédiée au projet

Des solutions open source sont à l'étude

Dans son communiqué, la Confédération reconnaît explicitement être aujourd'hui dépendante des produits Office de Microsoft. Un changement de fournisseur et de produit est actuellement jugé trop risqué et trop coûteux en raison des nombreuses dépendances avec des applications spécialisées. Afin de réduire la dépendance à moyen et long terme, des alternatives à Microsoft 365 sont à l'étude. Dans le cadre d’une stratégie de sortie, le secteur TNI de la Chancellerie fédérale examine également s’il existe des solutions open source.

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