Bayer et Microsoft puisent dans la data pour booster l’innovation dans l'agroalimentaire
Pour optimiser l'ensemble de la chaîne de valeur de l’agroalimentaire, Bayer et Microsoft font équipe. Les deux multinationales vont développer des solutions puisant dans les données pour optimiser l'ensemble de la chaîne de valeur de l'agriculture et des domaines connexes.
Géant de la pharma et de l'agrochimie, Bayer annonce un partenariat stratégique avec Microsoft. Objectif: mettre au point des outils numériques et solutions de science des données, basés sur le cloud, pour l'agriculture et domaines connexes.
Il s’agira notamment de se doter d’une infrastructure et de capacités à même d’optimiser l'ensemble de la chaîne de valeur des denrées alimentaires, des aliments pour animaux, des carburants et des fibres, précise le communiqué de la multinationale allemande. A noter que cette dernière a un nouveau CIO et chef de la transformation digitale depuis janvier 2020, en la personne de Bijoy Sagar.
Les solutions que Bayer et Microsoft vont développer ensemble puisent dans la science des données et concerneront par exemple les opérations agricoles, l'approvisionnement durable, l'amélioration de la fabrication et de la chaîne d'approvisionnement, ainsi que le monitoring des facteurs socio-environnementaux. Le fruit de ce développement sera mis à disposition des entreprises et start-up. Dans le cadre de ce partenariat, Bayer prévoit aussi de migrer ses capacités dans le domaine de l’AgTech vers la nouvelle infrastructure, pour ses propres solutions destinées à ses clients.
«Comme chaque industrie, l'agriculture et le secteur alimentaire connaissent une transformation numérique rapide, des tracteurs autonomes aux conseils numériques basés sur l'IA, en passant par l'agriculture de précision évolutive. Nous sommes ravis de nous associer à Bayer pour accélérer cette transformation», déclare Ravi Krishnaswamy, vice-président d'entreprise, Azure Global Industry chez Microsoft.
Pour innover dans le domaine de l’AgTech, Bayer collabore également avec des start-up. Dont la firme vaudoise Vivent, qui a mis au point un système nourri au machine learning pour interpréter les bio-signaux des plantes.
