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Après IBM et Amazon, Microsoft refuse aussi la reconnaissance faciale à la police

Microsoft a suspendu l’utilisation des technologies de reconnaissances faciales par la police américaine, à l'instar d'IBM et d'Amazon. La firme de Redmond souhaite davantage de réglementation à ce sujet.

(Source: Microsoft)
(Source: Microsoft)

Microsoft suit le mouvement et rejoint ses rivaux en suspendant l’utilisation de ses technologies de reconnaissance faciale par les forces de l’ordre américaines. À l’instar d’Amazon, le géant de Redmond souhaite une réglementation gouvernementale sur le sujet.

«Nous ne vendons pas notre technologie de reconnaissance faciale aux services de police américains actuellement et tant qu'il n'y aura pas une loi nationale solide fondée sur les droits de l'homme, nous ne vendrons pas cette technologie à la police», a déclaré le président de Microsoft Brad Smith à Reuters. En 2018, l’entreprise américaine invitait déjà les gouvernements, et particulièrement le Congrès américain, à se saisir de la reconnaissance faciale et à l’encadrer.

L’annonce intervient peu après que son concurrent Amazon ait déclaré qu'il interrompait l'utilisation de son service Rekognition par la police pendant un an. Quelques jours plus tôt, IBM expliquait abandonner complètement le développement et la commercialisation de ses technologies de reconnaissances faciales.

Ces mesures s'inscrivent dans un contexte de protestations contre les violences policières et d'inquiétudes quant aux failles de la technologie de reconnaissance faciale, notamment dans l'analyse des traits des Afro-Américains.

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