La blockchain sécurise les votes de l'assemblée générale virtuelle de la Chambre de commerce de Genève
L’assemblée générale de la Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève (CCIG) s’est déroulée en ligne. Les votes, dont l'élection de la nouvelle présidente de l’institution, ont pu se faire en direct à l'aide d'un système basé sur la blockchain fourni par la firme genevoise Cryptolex.
En raison de la crise sanitaire, la 155ème assemblée générale de la Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève (CCIG) s’est tenue en ligne. Les membres ont pu y participer en suivant sa diffusion en streaming live. Les votes se sont déroulés virtuellement, en faisant appel à un système basé sur la blockchain et mis au point par la société genevoise Cryptolex, membre de la CCIG. «La CCIG est ainsi très certainement devenue la première Chambre de commerce au monde à utiliser la blockchain – dont Genève est l’une des places fortes – pour son système de vote en ligne et l’une des premières institutions genevoises et suisses à y recourir», souligne le communiqué de presse de l'association de défense des intérêts des entrepreneurs. Environ 150 personnes ont pris part aux votes, notamment pour l’élection de Laurence de la Serna à la présidence de l’institution, première femme à occuper cette fonction.
Cryptolex fournit depuis 2015 des conseils pratiques, techniques, juridiques et réglementaires sur les cryptomonnaies et la blockchain. La firme a notamment développé la solution Cryptolex Voix, un système de vote électronique destiné notamment à digitaliser les assemblées générales. Pour voter en ligne, les participants doivent saisir un code reçu au préalable. Ils peuvent ensuite répondre (oui, non ou s'abstenir) pour chaque point abordé et connaître les résultats en temps réel. Co-fondateur de la société, Vicken Bayramian explique les avantages du système dans une vidéo postée sur Youtube. Selon lui, contrairement à une solution de vote électronique basé sur un serveur centralisé, le système blockchain est quasi invulnérable aux tentatives de hacking, cette technologie étant basée sur une architecture décentralisée.
