Le vote via blockchain porté dans l'isoloir par Kaspersky

Issu du hub d'innovation de Kaspersky Lab, le projet Polys porte sa solution d’e-voting basée sur la blockchain dans le monde concret. Le prototype tout juste dévoilé de machine à voter se base sur la technologie développée depuis 2017 par Polys et reposant sur le système de contrats intelligents de la blockchain Ethereum.

Avec les nouveaux dispositifs physique dévoilés, l’idée consiste à pouvoir organiser des élections exploitant la blockchain en permettant également le vote de personnes qui ne seraient pas équipées d’un ordinateur ou d’un smartphone. Ou à des électeurs qui préféreraient voter en personne dans un bureau de vote. «Si tous les bureaux de vote étaient supprimés, cela pourrait exclure et aliéner d'autres groupes d'électeurs et les empêcher ainsi de voter. C'est pourquoi nous avons développé nos nouvelles machines à voter», explique Roman Aleshkin, chef de produit chez Polys.

Avec ce système, toutes les informations de vote stockées sont réparties sur différents nœuds de la blockchain. «Les personnes responsables de l'élection décident sur quels ordinateurs les données doivent être stockées; les ordinateurs peuvent être situés dans des organisations de confiance ou chez des observateurs électoraux indépendants, par exemple. Cela réduit au minimum les possibilités de manipulation des élections, car il faudrait attaquer tous les ordinateurs pour falsifier les résultats du vote», précise le communiqué de Kaspersky.

Avant de pouvoir utiliser les machines de vote, les électeurs doivent s'authentifier au moyen d'un document prouvant leur identité. Ils reçoivent ensuite un code QR unique (ou une autre forme de code d'accès) qui est lu par un dispositif spécial. L'électeur peut alors voter sur l'écran de la machine Polys.