Collaborateurs virtuels

Ce portail permet d'engager des employés virtuels, pour le helpdesk ou les RH

Le fournisseur IPSoft lance DigitalWorkforce.ai, un portail de recrutement d’employés digitaux. Une ingénieur support IT peut d’ores et déjà y passer un entretien d’embauche.

Cette employée virtuelle est entre autres capable d’ouvrir, de fermer et de gérer des tickets envoyés au helpdesk IT. (Source: IPSoft)
Cette employée virtuelle est entre autres capable d’ouvrir, de fermer et de gérer des tickets envoyés au helpdesk IT. (Source: IPSoft)

Spécialisé dans les assistants numériques nourris au machine learning, le fournisseur IPSoft lance un portail de recrutement d’employés digitaux. Le premier spécialiste virtuel introduit par la plateforme DigitalWorkforce.ai est une ingénieur support IT répondant au prénom d’Amelia.

Depuis la plateforme, les entreprises peuvent conduire des entretiens d’embauche avec des bots déjà expérimentés (helpdesk ou RH), car pré-entraînés à accomplir plusieurs tâches spécifiques en vue d’épauler leurs collègues humains. La candidate virtuelle au helpdesk est notamment capable d’ouvrir, de fermer et de gérer des tickets envoyés au helpdesk, de réinitialiser un mot de passe, de réactiver des comptes utilisateurs bloqués ou encore de configurer Outlook, une imprimante, le Wifi ou une téléconférence. Cette employée virtuelle peut aussi régler des problèmes de single sign-on, de VPN ou de téléphonie IP, assure le fournisseur. La coordinatrice RH virtuelle est quant à elle en mesure de gérer les frais professionnel, les absences ou les réunions.

IPSoft explique que les capacités d'Amelia lui permettent d'interagir naturellement avec les humains et d'apprendre en permanence de chaque interaction, tout en intégrant et en communiquant avec les systèmes de back-end. Contrairement aux chatbots qui réagissent uniquement à des instructions basées sur des mots-clés et des arbres de décision statiques, Amelia utilise le traitement du langage naturel pour comprendre les intentions et déchiffrer les dialogues non structurés. Les collaborateurs virtuels qui postulent sur cette plateforme de recrutement pas comme les autres ne parlent pour l'heure que l’anglais. Mais d’autres langues seront bientôt disponibles, à commencer par le français, l'allemand et l'espagnol.

On se souvient qu’en début de carrière, elle avait été engagée par Credit Suisse. La même technologie a également été introduite par l’Ecole hôtelière de Lausanne.

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