Les parts de marché de l’iPhone fondent en Suisse et dans le monde entier
Les smartphones d’Apple ne font plus rêver et se vendent moins bien qu’auparavant. Une tendance qui s’observe autant en Suisse qu’ailleurs dans le monde, selon des études de Comparis et de Gartner.
L’intérêt pour Apple faiblit en Suisse comme partout ailleurs. Alors que la part d’utilisateurs adulte utilisant un iPhone était de 44,4% en 2018 dans notre pays, elle ne s’élève qu’à 42,6% cette année, selon une étude de Comparis. Pire, seulement 37,6% des personnes interrogées envisagent d’acheter un téléphone de la marque à la pomme dans les 12 mois à venir. «La décision d’achat est avant tout motivée par l’image de marque», affirme Jean-Claude Frick, expert Telecom chez Comparis. Ce qui expliquerait selon lui pourquoi les jeunes, plus enclins à se définir par une marque, sont davantage convaincus par l’achat d’un iPhone. En effet, si 42,5% des moins de 36 ans prévoient d’acheter un iPhone, cette proportion n’atteint que 32,2% chez les plus de 56 ans.
De son côté, Gartner fait le même constat, mais au niveau mondial. 40,8 millions d’iPhone ont été vendus au troisième trimestre 2019 contre 45,7 millions en 2018, soit une baisse de 10,7% en une année. C’est un coup dur pour la firme de Cupertino, car si les ventes de smartphones tendent à diminuer partout dans le monde - un recul de 0,4% selon Gartner - les concurrents Samsung et Huawei ont chacun augmenté leurs ventes et parts de marché. «Les utilisateurs de smartphones optent pour du milieu de gamme plutôt que du haut de gamme en raison du meilleur rapport qualité-prix», explique Anshul Gupta, directeur senior de recherches chez Gartner. Il rappelle toutefois que certains utilisateurs reportent leurs décisions d’achats à 2020 dans l’attente d’un déploiement à grande échelle de la 5G.
