Cinq établissements suisses vont bénéficier des 132 millions d’euros de l’UE pour l’innovation quantique
L’Europe va investir 1 milliard d’euros sur 10 ans pour faire du Vieux Continent un leader de l’informatique quantique. Parmi les 20 projets qui vont bénéficier de la première enveloppe de 132 millions mise à disposition des chercheurs et industriels, treize impliquent des établissements suisses.

Des projets impliquant L’EPFZ, les universités de Genève, Bâle et Neuchâtel ainsi que le Centre suisse d'électronique et de microtechnique (CSEM) ont été retenus dans le cadre d’un programme de développement de l’informatique quantique présenté ce 29 octobre à Vienne par l’Union européenne. Des établissements suisses mènent ainsi deux des 20 projets lauréats qui se partagent une enveloppe de 132 millions d’euros, et participent à treize d’entre eux. Il s’agit du premier volet d’une initiative plus large baptisée Quantum Flagship et doté d’un milliard d’euros sur 10 ans qui veut faire du vieux Continent un leader dans l’innovation quantique.
Félicitations! Des groupes suisses coordonnent 2 des 20 projets du nouveau FET Flagship Quantum Technologies (€1 milliard): Hugo Zbinden @unigeNews et Jacques Haesler @CSEMInfo soutenus par @fns_ch D'autres équipes de @NCCR_QSIT sont également impliquées https://t.co/F5tsNhkTpj
Coordonné par le CSEM, le projet macQsimal réunit 14 partenaires industriels et académiques dont les universités de Bâle et de Neuchâtel et l’entreprise Orolia Switzerland. L’idée est de créer «des capteurs d’une sensibilité et d’une précision sans précédent» grâce à des cellules à vapeur atomique, explique le centre suisse de recherche et de développement dans un communiqué.
Looking forward to taking part in the second #quantum revolution! CSEM will coordinate the project #macQsimal, one of the 20 projects selected within the European #Quantum flagship. @UniNeuchatel, @UniBasel & @Orolia CH are also part of the adventure https://t.co/M2gAGUB4do pic.twitter.com/zvkmqqa0m1
Impliquée dans trois des différents consortium retenus, l’Université de Genève sera l’institution leader pour le projet Quantum Random Number Generators qui veut développer des générateurs de nombres aléatoires quantiques «bon marchés et compacts ou plus rapide et plus sûrs» pour des applications de cybersécurité et de calcul haute performance.
Des groupes de chercheurs de l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich sont de leur côté parties prenantes de six différents projets subventionnés à hauteur de CHF 6,5 millions au total. Parmi eux OpenSuperQ est mené par l’Université de La Sarre (Allemagne) et implique également l’entreprise suisse Zurich Instruments. Son objectif est de construire un ordinateur quantique de 100 qubits (analogue quantique du bit).