Testament digital

Avec le soutien de La Mobilière, la start-up Tooyoo propose de «numériser les dernières volontés»

La Mobilière finance la start-up Tooyoo, qui propose une plateforme pour saisir ses dernières volontés et les mettre à disposition des proches de manière sécurisée.

(Source: Matthias Zomer / Pexels.com)
(Source: Matthias Zomer / Pexels.com)

La start-up lausannoise Tooyoo lance une plateforme numérique qui stocke les dernières volontés de ses clients. Développée à l’EPFL sous l’initiative du groupe d’assurances La Mobilière, Tooyoo souhaite ainsi contribuer au respect des souhaits des défunts et simplifier l'organisation et les tâches administratives pour leurs proches. La plateforme regroupe divers services numériques liés au décès, tels que le don d’organe, les directives médicales, la gestion des comptes de réseaux sociaux ou les éléments de la succession. Elle permet à l'utilisateur de télécharger les informations et documents importants, qui sont dès lors disponibles à ses proches via un accès sécurisé.

Un projet financé par La Mobilière

Lancée fin juillet, la Tooyoo accueille déjà ses premiers clients. «Nous travaillons cependant encore à affiner la plateforme et à améliorer l’expérience utilisateur», explique Ralph Rimet, responsable du projet, contacté par ICTjournal. A l’image d’une start-up, Tooyoo fonctionne de manière indépendante, bien que rattachée à La Mobilière. L’assureur finance des initiatives qu’il qualifie de «vedettes rapides» et dont le modèle d’affaires n’est pas directement en lien avec les produits qu’il propose, ajoute Ralph Rimet. Tooyoo travaille de façon indépendante, bien qu’elle utilise les réseaux mis à disposition par l’assureur.

Pour l'avenir, deux cas de figure se profilent pour Tooyoo. «Si notre business model est avéré, nous deviendrons une spin-off de l’EPFL et fonctionnerons de manière totalement autonome. D’un autre côté, nous pourrions également intégrer les services proposés par La Mobilière si notre modèle d’affaires s’adapte au workflow de celle-ci», précise Ralph Rimet.

D'autres partenaires se greffent

La start-up compte différents partenaires dont Swisstransplant, ainsi qu'une grande organisation qui s’occupe de seniors dont Ralph Rimet taira le nom ou encore des services de pompes funèbres. «Les employés de pompes funèbres apportent un côté humain à la plateforme lors de l’accompagnement des clients. Leur expérience dans ce domaine est indispensable», ajoute le responsable du projet.

Disponible partout en Suisse, la plateforme est proposée en français, en allemand et en anglais.

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DPF8_59838