Affaire du SECO: des emplois à la trappe

Fritz&Macziol, l’entreprise incriminée dans l’affaire du Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO), va supprimer jusqu’à 25 emplois sur 45 révèle l’ATS. Cette réduction d’effectifs serait une conséquence directe des révélations concernant les irrégularités dans les attributions de plusieurs gros contrats informatiques, sans appel d'offres, par le SECO. L’affaire avait défrayé la chronique en janvier dernier.

Selon des informations divulguées mardi 1er avril par le Tages-Anzeiger, la holding néerlandaise Imtech, qui détient Fritz&Macziol, a investi près de 2 millions de francs pour engager des auditeurs externes, lesquels ont constaté des irrégularités de gestion. Deux anciens cadres de la firme seraient impliqués. L’ATS précise: «Un chef de service du SECO est soupçonné d'avoir attribué avec des complices des contrats à prix gonflés à l'entreprise. En contrepartie, il aurait bénéficié de voyages, billets VIP et de matériel pour une valeur de plusieurs dizaines de milliers de francs.»