Sécurité bancaire

Netguardians désormais aussi en Afrique de l’est

| Mise à jour

La Commercial Bank of Africa, installée au Kenya, utilisera la solution anti-fraude de l’entreprise romande Netguardians.

Netguardians a vendu sa solution de réduction des risques opérationnels multiplateformes NG | Screener à la Commercial Bank of Africa (CBA). Déjà active aux quatre coins de la planète, Netguardians étend ainsi sa présence à l’Afrique de l’est, au moment où la CBA recense une augmentation des actes malveillants.

La solution de la start-up yverdonnoise, destinée aux banques, surveille et analyse les activités bancaires et transactions, sur la base d’alertes intelligentes, qui repèrent très rapidement les activités anormales, les lacunes dans le contrôle et les fraudes potentielles.

«La menace causée par les fraudeurs augmente, et nous pousse, au sein de la CBA, à investir dans des solutions qui garantissent que toutes les transactions financières effectuées par nos clients soient sécurisées. Grâce à ce partenariat avec Netguardians, nous sommes en mesure d’améliorer nos capacités de surveillance de l’information, et de déclencher des alertes proactives aux situations critiques», explique Moses Abwoga, Head of Information Technology chez CBA, la plus grande banque privée du Kenya, présente également en Tanzanie.

Des banques africaines vulnérables

Selon un rapport de Price Waterhouse Cooper sur les risques des services financiers publié en 2011, cité par le communiqué de Netguardians, les banques du Kenya sont vulnérables aux fraudes. L’année précédente PWC chiffrait également ces cas de triche: celles-ci auraient perdu 1,7 milliards de schillings (18 millions de francs suisses) entre août et octobre 2010, contre 761 millions de schilling (8 millions de francs) pour les six premiers mois de 2010. 90% des répondants déclaraient avoir été victimes de fraude.

Toutefois, PWC note que de grands efforts ont été fait dans les entreprises de taille moyenne et grandes, pour incorporer la gestion des risques afin d’identifier les fraudes. «Mais les compagnies grandissant en taille et en complexité, qui intègrent de nombreux systèmes technologiques, restent vulnérables à la fraude, explique le cabinet de conseil dans son rapport. Dans certaines institutions financières, la direction a délégué la supervision de sa sécurité à de simples employés. Les systèmes internes de gestion des risques perdent du terrain face aux tricheurs sophistiqués qui travaillent en réseau.

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