Les téléphones portables usagés révèlent des données confidentielles
Selon un sondage mené par BT et deux partenaires universitaires en Australie, près de 25% des portables de seconde main contiennent assez de données sensibles pour identifier leur propriétaire et son employeur. Des données confidentielles telles que le salaire, des informations bancaires et des détails médicaux personnels en font partie. Les appareils les plus touchés par ce phénomène sont les Blackberries : 43% de ceux qui font partie du sondage révèlent assez d’informations pour identifier à la fois l’ancien propriétaire et son employeur, ce qui crée un danger potentiel réel pour l’individu et l’entreprise. Dans un cas, il a même été possible de déterminer l’historique des appels, le répertoire, le journal et les messages d’un Blackberry passé en deuxième main ; ces messages contenaient notamment un business plan, les identités des clients et l’état des relations clientèle qu’entretenait l’ancien utilisateur, qui avait un poste à responsabilité dans son entreprise… Des données strictement personnelles de l’individu, ainsi que tous les détails utiles sur ses comptes et codes bancaires, ont également pu être trouvés.
Un manque total de lucidité semble prévaloir lorsqu’on se débarrasse de son ancien portable, qui est souvent donné à des sociétés charitables, qui elles-mêmes les envoient ensuite dans des pays tels que la Chine ou le Nigeria. Or, cela n’est pas sans mettre réellement en danger la sécurité de l’information et exposer tant les individus que les compagnies à une utilisation criminelle des ces données.
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