La Suisse a besoin de plus de créateurs d'entreprise
Dans le cadre du cinquième anniversaire de Venture Kick, les responsables de l’initiative ont mis en avant les atouts du programme d’accompagnement des startups en Suisse ainsi que la nécessité d’encourager la création de startups.

Les acteurs suisses du monde des startups étaient réunis mercredi à Zurich pour fêter le cinquième anniversaire de l’initiative Venture Kick. Les participants à une table ronde ont vanté les mérites de l'initiative et ils ont abordé les conditions générales des startups situées en Suisse.
Un modèle suisse efficace
Nicolas Berg, Business Angel, a ainsi insisté sur le bon état de développement de l’écosystème suisse. Environ 2000 Business angels sont actifs dans notre pays. Pour Florian Schweitzer, fondateur du réseau d’investisseurs européens b-to-v Partners, il y a en Suisse beaucoup d’argent disponible pour les startups. Il a souligné les avantages de l’initiative privée Venture Kick: Contrairement au système allemand dans lequel l'argent du gouvernement est injecté dans un grand nombre de startups sur le principe d’un arrosoir, le modèle suisse est très efficace.
Plus 1600 emplois créés en 5 ans
Beat Schillig, directeur général de l'Institut Institut für Jungunternehmen et responsable du programme en Suisse alémanique, entend quant à lui convaincre dans les hautes écoles toujours plus d’étudiants «capables» de créer une entreprise. Et ce, au lieu d'entrer dans une grande entreprise ou de poursuivre une carrière universitaire. Il a également souligné la valeur économique de venture kick: Plus de 1600 emplois ont été créés grâce à l'initiative au cours des cinq dernières années. En effet, depuis son lancement en 2007, ce ne sont pas moins de 243 projets qui ont reçu un financement, soit un montant total de 9 millions de francs. Plus de 182 jeunes entreprises innovantes ont été créée, que ce soit dans le domaine des technologies médicales, de l’informatique ou des biotechnologies.
Une aventure peu risquée
Beat Schillig a déclaré: «Bien que les succès des startups soutenues par venture kick sont déjà considérables, ce n'est que le début. Bon nombre de ces jeunes sont actuellement au début de leur croissance et vont dans les prochaines années créer des milliers d’emplois durables en Suisse. Nous attendons avec impatience les cinq prochaines années! » Pour conclure la table ronde, Nicolas Berg a avancé un argument jusqu’ici rarement entendu : Il a dit qu'il est souvent plus risqué de travailler pour une grande entreprise que de fonder une start-up. Un salarié peut en effet être rapidement licencié dans une grande entreprise à la suite de changements stratégiques.
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