La Confédération boucle l’accès à Facebook
La Confédération a décidé de stopper l’accès de ses employés à Facebook, sur le conseil de la Conférence des secrétaires généraux. Les employés des départements principaux tout comme ceux de la Chancellerie fédérale devront renoncer à visiter leur site web dès le 15 septembre prochain. Les exceptions ne vaudront que pour ceux dont l’activité nécessite le recours au site communautaire, selon le communiqué de la Chancellerie.
La Conférence des secrétaires généraux a émis en mai dernier un appel à un usage privé modéré d’internet et d’autant plus de Facebook. Depuis lors, le trafic en relation avec le site communautaire a légèrement reculé, même si Facebook reste comme avant l’un des sites les plus fréquentés. De plus, la quantité des données téléchargées aurait quant à elle augmenté au sein des principaux départements.
En décidant du blocage de l’accès à Facebook, la Confédération ne fait que suivre une tendance générale observée autant chez les administrations que dans les entreprises en Suisse.
A signaler toutefois que Facebook a lancé une version allégée de son site où il permet notamment de tagger non plus seulement des images mais aussi des messages, se rapprochant ainsi de plus en plus de Twitter. De plus, une étude sociologique récente tend à démontrer que l’usage de Twitter sur le lieu de travail est bien plus dérangeant que celui de Facebook car Twitter se compose d'un flux ininterrompu de petites nouvelles plus ou moins légères dans leur contenu – proche du tchat -, tandis que Facebook hors tchat peut être consulté et désactivé une fois parcouru. On apprend enfin par un article du Daily Telegraph en ligne que le patronat britannique a pris position sur la question et va autoriser une pause Facebook officielle et quotidienne de 10 minutes. Un exemple peut-être intéressant pour nos édiles soucieux de la productivité de leurs travailleurs, sachant qu’un employé passera beaucoup plus de temps chaque jour à essayer d’accéder malgré les interdictions à son site favori, qu’à échanger quelques impressions en toute légalité…
Kommentare
« Plus